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L’hormonothérapie « pire » que la chimiothérapie en terme de qualité de vie, selon l’étude Canto

{{ config.mag.article.published }} 8 octobre 2019

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Une étude menée auprès de femmes malades de cancers du sein révèle que l'hormonothérapie a, à long terme, des impacts plus délétères sur la qualité de vie que la chimiothérapie. Une réalité aujourd'hui (enfin) documentée. Qui permet de parler, pour la première fois, des conditions d'une "désescalade" de l'hormonothérapie.

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Une publication française dans la revue Annals of Oncology quantifie l’impact de l’hormonothérapie et de la chimiothérapie sur la qualité de vie des femmes atteintes d’un cancer du sein. Selon cette analyse Canto (4 262 femmes atteintes d’un cancer du sein localisé), l’hormonothérapie a des effets secondaires plus longs et plus délétères sur la qualité de vie notamment celle des femmes ménopausées. Les effets secondaires de la chimiothérapie restent plus transitoires.

Dégradation globale de la qualité de vie

Dans l’étude, les chercheurs ont mesuré au moment du diagnostic, à un an puis à deux ans la qualité de vie de patientes. Il est observé pour toutes une dégradation  de la qualité de vie. Détérioration est plus importante chez les patientes ayant reçu de l’hormonothérapie, surtout après la ménopause. A contrario, l’impact de la chimiothérapie est plus important sur la qualité de vie des femmes non-ménopausées, particulièrement sur les fonctions cognitives.

« Cette analyse démontre pour la première fois que les traitements antihormonaux n’ont pas un impact plus faible que la chimiothérapie sur la qualité de vie des femmes. Il est primordial à l’avenir que nous puissions entamer une désescalade et prescrire des durées d’hormonothérapies adaptées aux besoins de chacune. Et aussi prédire quelles femmes vont développer des symptômes sévères avec les traitements antihormonaux afin de pouvoir mieux les accompagner » détaille le Dr Vaz-Luis, oncologue spécialiste du cancer du sein et chercheur à Gustave Roussy.

Vers un désescalade thérapeutique en hormonothérapie

La désescalade. La prise en charge des spécificités de chaque patiente.  Ne pas lui prescrire d’emblée 10 ans « d’hormono » – sans se poser la question des souffrances et de son corollaire, l’inobservance. L’idée est plaisante mais comment prédire le risque de rechute et associer la « juste » durée de traitement?  » L’hormonothérapie traite un risque de rechute. Ce risque dépend de nombreux paramètres: la taille de la tumeur, son stade, sa proportion de récepteurs aux oestrogènes. Il reste un outil central de notre arsenal contre la récidive. L’enjeu de demain, c’est de définir une combinaison de données cliniques, biologiques pour arriver à une solution qui pour chacune soit la solution adaptée en terme de bénéfice absolu. Une solution personnalisée « , précise le Dr Vaz-Luis.

Le Dr Inès Vaz-Luis de Gustave Roussy

Prévenir les effets secondaires pour les minimiser

Ce n’est pas le moindre intérêt de cette cohorte Canto de permettre de déterminer des profils de patientes plus ou moins sensibles à certains effets secondaires. Des études montraient déjà qu’une prise en charge en amont des femmes et une information transparente sur le traitement aidaient à en minimiser l’impact. « On peut aller plus loin, plaide le Dr Vaz-Luis. On sait désormais quel est le profil des patientes qui vont développer des pertes cognitives plus importantes. Dés lors, on peut, dés le début du traitement, leur proposer des soins de support adaptés. Il faut prévenir et ne pas attendre la survenue des symptômes ».

Des soins de supports inégalement proposés sur le territoire

Les soins de supports sont essentiels pour accompagner les femmes dans ces traitements  et éviter l’inobservance des traitements d’hormonothérapie. Si les soins de support en oncologie ont intégré certains hôpitaux, tout reste à faire pour « l’après soins hospitaliers». Proposer aux patientes une prise en charge des symptômes, notamment ceux liées à la ménopause est une urgence. Les bouffées de chaleur, l’atrophie vaginale, les douleurs musculo-squelettiques, la dépression trouvent des réponses à travers certains soins de support comme l’exercice physique et les thérapies cognitivo-comportementales.

Des solutions efficaces mais peu – ou pas – remboursées

Des solutions existent mais très peu sont généralisées à toute la France – et la plupart d’entre elles ne sont pas remboursées. A Bordeaux, le programme Onco’gite remédie aux pertes cognitives à travers des ateliers où les patients «reprennent le pouvoir sur leurs neurones » (lire notre reportage à l’Institut Bergonié) . Les troubles de sécheresse génitale ont des solutions comme le Mona Lisa Touch (lire notre reportage « J’ai testé le Mona Lisa Touch ») le lipofilling ou les piqûres d’acide hyaluronique (lire le témoignage « Des oursins dans le vagin »).

À l’heure où les recommandations internationales sont de prescrire une hormonothérapie pendant 5 à 10 ans, il est enfin question de proposer une prise en charge aux femmes et d’identifier celles qui pourraient bénéficier d’une désescalade thérapeutique. Finalement, réaliser ce que les associations réclament depuis une décade: une prise en charge personnalisée du cancer.

Céline Lis-Raoux

Étude Canto

Promue par Unicancer et dirigée par le Pr Fabrice André, oncologue spécialisé dans le cancer du sein à Gustave Roussy, directeur de recherche Inserm et responsable du laboratoire « Identification de nouvelles cibles thérapeutiques en cancérologie » (Inserm/Université Paris-Sud/Gustave Roussy), la cohorte CANTO pour CANcer TOxicities est composée de 12 000 femmes atteintes d’un cancer du sein prises en charge dans 26 centres français. Elle a pour objectif de décrire les toxicités associées aux traitements, d’identifier les populations susceptibles de les développer et d’adapter les traitements en conséquence pour garantir une meilleure qualité de vie dans l’après-cancer.

 


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Céline Lis-Raoux

Céline Lis-Raoux est une journaliste, écrivaine et directrice associative française. Elle est notamment connue pour avoir créé Rose magazine, magazine destiné aux femmes malades de cancer et avoir été l’instigatrice de la loi sur le droit à l’oubli en matière d’assurance pour les malades de cancers.

20:16

Podcast {{ config.podcast.label }}

Osons la vie – L’annonce du cancer. Cynthia : « Mon gynéco m’envoie un email : “Ce n’est pas bon…” »

Chaque année en France, plus de 380 000 personnes reçoivent un diagnostic de cancer. L’annonce de la maladie est toujours un moment de bascule qui laisse une trace dans la mémoire de celles et ceux qui l’ont vécu. Dans cet épisode, découvrez l’histoire de Cynthia. Cynthia est créatrice de contenu sur les réseaux sociaux. Elle y fédère beaucoup de femmes touchées par un cancer du sein. Elle-même a vaincu la maladie. Elle garde un souvenir très précis du moment elle a su qu’elle avait un cancer. Elle se trouve alors à Paris, sur le toit du BHV. On est le mardi 13 septembre 2016.

8 avril 2024

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Le cancer du sein triple négatif est un sous-type de cancer du sein particulièrement agressif qui touche souvent les femmes jeunes. Pourquoi ? Qu'est-ce qui le distingue des autres cancers du sein ? Est-il plus à risque de devenir métastatique ? Comment le soigne-t-on actuellement ? Où en est la recherche ? Le Dr Olivier Tredan, coordonnateur du département de cancérologie médicale du Centre Léon Bérard, accompagné de Claude Coutier, présidente du Collectif Triplettes Roses et Christelle, une Triplette, répondent à toutes vos questions.

14 mars 2024

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Osons la vie – L’annonce du cancer. Emma : « Je vais sélectionner les personnes qui seront à mes côtés »

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11 mars 2024

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La vaccinothérapie fait partie de ce qu’on appelle les immunothérapies : ces nouveaux traitements dont le but est de stimuler notre organisme pour qu’il lutte par lui-même contre le cancer. Comment ça marche ? On vous explique tout.

8 mars 2024

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Paris

Atelier

Réflexologie – Auto massage – Gestion du sommeil

13 mai 202417h30 - 18h30

La réflexologie est un soin issu de la médecine traditionnelle chinoise qui repose sur la stimulation de zones réflexes présentes sur le corps. En favorisant votre bien-être, ce soin peut vous aider à mieux supporter certains effets secondaires du cancer et des traitements. Maxime, réflexologue, vous montrera sur quels points appuyer selon l’effet recherché. Thème abordé aujourd'hui : Réflexologie - auto massage : Gestion du sommeil Si vous n'êtes jamais venu à la Maison RoseUp Paris, merci de prendre rendez-vous pour effectuer votre entretien de première rencontre auprès de notre équipe avant toute inscription à un atelier.

Paris

Atelier

Réflexologie – Auto massage – La gestion du stress

6 mai 202417h30 - 18h30

La réflexologie est un soin issu de la médecine traditionnelle chinoise qui repose sur la stimulation de zones réflexes présentes sur le corps. En favorisant votre bien-être, ce soin peut vous aider à mieux supporter certains effets secondaires du cancer et des traitements. Anne-Laure, réflexologue, vous montrera sur quels points appuyer selon l’effet recherché. Thème abordé aujourd'hui : Réflexologie - auto massage : la gestion du stress Si vous n'êtes jamais venu à la Maison RoseUp Paris, merci de prendre rendez-vous pour effectuer votre entretien de première rencontre auprès de notre équipe avant toute inscription à un atelier.

Paris

Angoisse et stressAtelier

Chant & expression

27 mai 202417h30 - 18h30

Saviez-vous que le chant, comme le sport, libère des endorphines, les hormones du bonheur ? Venez profiter de cette bouffée de bien-être en venant pousser la chansonnette dans notre atelier. Au-delà de l'approche musicale, cet atelier vous apprendra à travailler votre respiration pour toujours plus de détente. Il pourra aussi vous aider à libérer les tensions et les émotions enfouies. Nul besoin de chanter comme une diva ou même juste, cet atelier est ouvert à toutes ! Sylvana Yustino Gavatorta, chanteuse et professeur de chant, animera vos ateliers de chant toutes les semaines. Et si vous voulez en savoir plus... Voici sa présentation :  https://youtu.be/pS3TSqPljyo

Paris

Angoisse et stressAtelier

Chant & expression

13 mai 202417h30 - 18h30

Saviez-vous que le chant, comme le sport, libère des endorphines, les hormones du bonheur ? Venez profiter de cette bouffée de bien-être en venant pousser la chansonnette dans notre atelier. Au-delà de l'approche musicale, cet atelier vous apprendra à travailler votre respiration pour toujours plus de détente. Il pourra aussi vous aider à libérer les tensions et les émotions enfouies. Nul besoin de chanter comme une diva ou même juste, cet atelier est ouvert à toutes ! Sylvana Yustino Gavatorta, chanteuse et professeur de chant, animera vos ateliers de chant toutes les semaines. Et si vous voulez en savoir plus... Voici sa présentation :  https://youtu.be/pS3TSqPljyo