Face aux cancers, osons la vie !



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Les créatives

{{ config.mag.article.published }} 23 octobre 2018

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Photo : Pierre-Emmanuel Rastoin

Les unes peignent, les autres cousent, dessinent, assemblent… pendant la maladie, toutes se sont découvert des talents artistiques qui les ont portées, transportées dans un univers joyeux et coloré. Un bel ailleurs…

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Alexandra, 40 ans

« Pour tenir, il me fallait un cap, un projet »

Mon cancer du col utérin s’est déclaré il y a dix ans, au moment où ma vie partait en morceaux : je venais de me séparer du père de mes enfants et d’être licenciée… À l’époque, mes enfants avaient 3 et 7 ans. Je ne pouvais pas me permettre de m’effondrer. Pour tenir, il me fallait un cap, un projet. J’étais styliste, j’ai décidé de me lancer dans le sur-mesure adapté aux malades. Je suis restée alitée pendant un an, six mois sur le dos, six mois sur le ventre, mais je pouvais imaginer, concevoir et dessiner. C’est ce que j’ai fait. Des tas de croquis de robes, de tops, d’accessoires, que j’ai accumulés dans mon carnet. Même pendant les consultations avec le chirurgien, je posais des questions : où sont les cicatrices quand on reconstruit un sein ? Si je fais un maillot de bain, est-ce que la couture peut gêner ? Le sur-mesure permet une grande liberté. Il y a toujours quelque chose à mettre en valeur : un décolleté si le dos a une cicatrice, une taille, une épaule… C’est le vêtement qui doit s’adapter au corps, pas l’inverse. J’aime bien ce défi.
www.labichkiri.com

Anne, créative - roseupassociation - face aux cancers osons la vie
Photo : Pierre-Emmanuel Rastoin

Anne, 26 ans

« Il fallait que j’extériorise ce que je vivais »

On m’a diagnostiqué un cancer du sein l’année dernière, juste avant ma soutenance de thèse en informatique. Du jour au lendemain, ma vie a basculé et il fallait que j’extériorise ce que je vivais. Heureusement, le dessin a toujours été mon moyen d’expression favori, alors j’ai créé deux personnages marrants : Bob et Booby. Bob, c’est le sein qui n’a pas eu le cancer, et Booby, c’est celui qui en a eu un. Ils m’ont permis d’exprimer et de dédramatiser ce que je vivais. Par exemple, après ma tumorectomie, Booby est devenu tout biscornu. Mon entourage m’a encouragée à poster mes dessins sur Instagram. Quand j’ai atteint 100 abonnés, j’ai trouvé ça dingue. J’étais supercontente : j’avais l’impression d’avoir au moins réussi quelque chose pendant cette année chaotique. Aujourd’hui, j’ai repris ma thèse.
www.instagram.com/bob_and_booby

Lydia, créative - roseupassociation - face aux cancers osons la vie
Photo : Pierre-Emmanuel Rastoin

Lydia, 33 ans

« Je me suis prouvé que j’étais toujours capable de rester concentrée »

Avant mon sarcome à l’épaule, je faisais beaucoup de sport. C’est d’ailleurs pendant une séance de squash que j’ai ressenti la violente douleur au bras qui m’a poussée à consulter. Pendant toute une période, j’étais trop fatiguée pour faire quoi que ce soit. Je l’ai mal vécu, alors dès que j’ai commencé à aller mieux, je me suis dit : « C’est bon, Lydia, réveille-toi, tu vas pas rester affalée sur ton canapé toute ta vie ! » C’est à ce moment-là que j’ai découvert la peinture sur porcelaine, chez une amie de ma belle-mère qui en faisait. Ma meilleure amie attendait un bébé et je me suis dit que ça ferait un super­ cadeau de naissance. Le seul truc, c’est que je ne sais pas du tout dessiner. Donc, avant de me lancer, j’ai pensé que je ne ferais que des catastrophes. Finalement, après un après-midi d’essai, j’ai adoré le résultat. J’étais trop fière de moi. Je me suis prouvé que j’étais toujours capable de rester concentrée, que je pouvais être minutieuse malgré ma douleur au bras. Et puis, quand je peins, je suis focalisée sur ce que je fais, ça canalise mon énergie.
www.instagram.com/__lilyks___

Amélie, créative - roseupassociation - face aux cancers osons la vie
Photo : Pierre-Emmanuel Rastoin

Amélie, 32 ans

« Ça m’a permis de ne pas voir les journées passer ». Amélie

Je suis infirmière d’analyses, dans une clinique, et j’avais 28 ans quand mon cancer du sein a été diagnostiqué. J’étais en plein protocole de FIV et j’avais des douleurs au sein que j’avais mises sur le compte du traitement hormonal. C’est comme je consultais mon gynécologue, parce que l’embryon ne s’était pas implanté, que ma tumeur a été détectée… Pendant mon arrêt, je me suis mise à fabriquer des badges en pâte Fimo pour les infirmières et les aides-soignantes. J’avais commencé juste avant de tomber malade, quand une amie m’avait offert un pendentif dans cette matière, donc j’ai continué, mais plus activement ! Ça m’a permis de m’occuper l’esprit et de ne pas voir les journées passer. En plus, les badges ont tout de suite eu beaucoup de succès auprès des patients, notamment les enfants. Leur couleur attire l’attention et crée un lien avec les soignants. Pour les parents aussi, le fait de connaître le nom des infirmières rend le contact moins impersonnel. C’est juste un petit badge, mais ça apporte un peu de bonheur dans la journée.
www.etsy.com/fr/shop/Lesbadgesdamelie

Samia, créative - roseupassociation - face aux cancers osons la vie
Photo : Pierre-Emmanuel Rastoin

Samia, 50 ans

« Je me suis lancée comme défi de faire des scoubidous »

Je me suis faite toute seule. J’ai perdu ma mère à 12 ans, ensuite, j’ai vécu en foyer et, aujourd’hui, je suis mère de deux enfants et à la tête d’une société de transport routier. Quand mon cancer du sein s’est déclaré, l’année dernière, il était hors de question que j’arrête de travailler. J’ai caché ma maladie à tous mes employés et clients pour que personne ne s’apitoie sur mon sort. Je voulais garder le contrôle. Même chose avec mon corps : à cause des traitements, le bout de mes doigts avait perdu en sensibilité. Du coup, je me suis lancée comme défi de faire des scoubidous, revenus à la mode, d’après ma fille. Je me suis dit que ça me servirait de rééducation ! Progressivement, je me suis prise au jeu et j’en ai fait de plus en plus complexes, avec dix fils, en forme d’animaux… Une vraie vengeance sur la maladie.

Noemie, créative - roseupassociation - face aux cancers osons la vie
Photo : Pierre-Emmanuel Rastoin

Noémie, 27 ans

« Les retours positifs sur Instagram m’ont reboostée »

Quand on m’a annoncé un cancer des ovaires, je ne voulais pas y croire. Ce ne pouvait pas être vrai : j’avais seulement 26 ans ! En l’espace d’un mois, j’ai subi deux opérations : ablation des ovaires et de l’utérus. Pendant l’été, comme je ne pouvais pas m’exposer au soleil, je me suis mise à créer des bijoux. Je n’en portais pas beaucoup avant la maladie, mais quand j’ai perdu mes cheveux, je me suis rendu compte que les boucles d’oreilles habillaient joliment mon bandeau. Alors j’en ai fait pas mal et j’ai ouvert un compte Instagram. Les retours positifs m’ont reboostée. Valorisée aussi. Aujourd’hui, je suis sous hormonothérapie.
www.etsy.com/fr/shop/premicesbijoux

Frédérique, créative - roseupassociation - face aux cancers osons la vie
Photo : Pierre-Emmanuel Rastoin

Frédérique, 43 ans

« Découper les verres et créer quelque chose de beau »

Avant mon cancer du sein, je passais ma vie au bureau, parfois même le week-end. Quand j’ai été diagnostiquée, à 41 ans, j’ai décidé de m’arrêter pour m’occuper de moi. Mon mari, maçon, reçoit régulièrement un catalogue d’activités destinées aux femmes d’artisans. Je me suis inscrite à des cours de conduite écolo, à des visites de monuments historiques… Et puis, à Troyes, où nous vivons, il y a la Cité du vitrail. J’ai essayé l’atelier découverte : choisir un modèle, découper les verres de différentes couleurs, les assembler et créer quelque chose de beau. J’ai adoré ! Aujourd’hui, j’ai repris le travail, mais je garde une après-midi par semaine pour mes cours de vitraux.

Propos recueillis par Emilie Groyer


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Emilie Groyer

Docteur en biologie, journaliste scientifique et rédactrice en chef du site web de Rose magazine

20:13

Symptômes et diagnostic {{ config.podcast.label }}

Osons la vie – L’annonce du cancer. Sandrine : « Quand le diagnostic du cancer tombe, c’est le deuil de l’enfant que je dois faire… »

Chaque année en France, plus de 380 000 personnes reçoivent un diagnostic de cancer. L’annonce de la maladie est toujours un moment de bascule qui laisse une trace dans la mémoire de celles et ceux qui l’ont vécu. Découvrez l’histoire de Sandrine. Infirmière, mariée, Sandrine est une femme heureuse. Sauf qu’elle n’arrive pas à tomber enceinte. Elle se lance alors dans un parcours de PMA et enchaîne plusieurs tentatives toutes infructueuses. Il lui reste une chance, la dernière. C’est alors qu’on lui détecte une tumeur au sein.

22 avril 2024

20:16

Podcast {{ config.podcast.label }}

Osons la vie – L’annonce du cancer. Cynthia : « Mon gynéco m’envoie un email : “Ce n’est pas bon…” »

Chaque année en France, plus de 380 000 personnes reçoivent un diagnostic de cancer. L’annonce de la maladie est toujours un moment de bascule qui laisse une trace dans la mémoire de celles et ceux qui l’ont vécu. Dans cet épisode, découvrez l’histoire de Cynthia. Cynthia est créatrice de contenu sur les réseaux sociaux. Elle y fédère beaucoup de femmes touchées par un cancer du sein. Elle-même a vaincu la maladie. Elle garde un souvenir très précis du moment elle a su qu’elle avait un cancer. Elle se trouve alors à Paris, sur le toit du BHV. On est le mardi 13 septembre 2016.

8 avril 2024

21:44

Symptômes et diagnostic {{ config.podcast.label }}

Osons la vie – L’annonce du cancer. Nké : « Je découvre qu’on peut être atteint d’un cancer du poumon sans avoir jamais fumé »

Chaque année en France, plus de 380 000 personnes reçoivent un diagnostic de cancer. L’annonce de la maladie est toujours un moment de bascule qui laisse une trace dans la mémoire de celles et ceux qui l’ont vécu.  Dans cet épisode, découvrez l’histoire de Nké. En novembre 2020, Nké a été diagnostiquée d'un cancer du poumon. Un choc. Elle n’a jamais fumé.  Pourquoi elle ? Devenu rapidement métastatique, son cancer s’est finalement révélé être d’une forme rare. Admise dans un essai clinique en avril 2022, cette maman solo de 49 ans en a été exclu 7 mois plus tard.  À ce jour, aucun traitement spécifique n’existe pour elle.

25 mars 2024

21:14

Symptômes et diagnostic {{ config.podcast.label }}

Osons la vie – L’annonce du cancer. Emma : « Je vais sélectionner les personnes qui seront à mes côtés »

Chaque année en France, plus de 380 000 personnes reçoivent un diagnostic de cancer. L’annonce de la maladie est toujours un moment de bascule qui laisse une trace dans la mémoire de celles et ceux qui l’ont vécu. Dans cet épisode, découvrez l’histoire d’Emma. Alors qu’elle passe un oral d’anglais, Emma ressent une forte douleur dans sa poitrine. Elle consulte rapidement son médecin généraliste qui n’est autre que sa meilleure amie. C’est pas elle qu’elle apprendra qu’elle est atteinte d’un cancer du sein, une annonce qui réveille le côté guerrier de cette ancienne sportive.

11 mars 2024

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Paris

Atelier

Atelier créatif Scrapbooking : Pochette cadeau pour la fête des mères/pères

24 mai 202414h00 - 16h00

Atelier créatif Scrapbooking : Pochette cadeau pour la fête des mères/pères . Nous vous proposons de venir partager un moment créatif entre femmes avec Dao, adhérente à la Maison RoseUp Thème du jour : Pochette cadeau pour la fête des mères/pères Si vous n’êtes jamais venue à la Maison RoseUp Paris, merci de prendre rendez-vous pour effectuer votre entretien de première rencontre auprès de notre équipe avant toute inscription à un atelier.

Paris

Atelier

Découverte du livre « Seule malgré tous » de Claire GOUYON

14 mai 202413h00 - 14h30

Découverte du livre "Seule malgré tous" de Claire GOUYON Ce livre est un témoignage et un journal. "A toutes les femmes qui se battent silencieusement contre le cancer" "C'est le partage de mon expérience en tant que femme atteinte d'un cancer du sein , partageant des solutions qui m'ont aidé à passer positivement à travers cette bulle dans ma vie. Mais c'est aussi un journal, un compagnon dans lequel tu pourras au fil du temps écrire ton ressenti, tes douleurs, tes peurs et tes joies ; qui t'aidera à mettre le doigt sur ce qui te semble indescriptible. A chaque étape, je te partagerai mon expérience ainsi que des astuces, et tu auras ton espace d'expression associé à la fin du livre pour mieux te comprendre et vivre avec la maladie. Je te souhaite une bonne guérison et de rester positive malgré tout."

Bordeaux

Atelier

Café RoseUp -Spécial Cures thermales

30 mai 202415h00 - 16h30

Nous vous invitons à venir nous retrouver avec Valérie, une patiente partenaire qui a traversé un cancer pour poser vos questions et pour partager vos ressentis et votre expérience autour d'un thème. Ce moment de partage est organisé autour d'un goûter convivial et chaleureux. C'est un rendez vous thématique bimensuel. Le thème peut être revu le jour de l'atelier suivant les retours de chacune des participantes.

Bordeaux

HormonothérapieConférence

Conférence – Comprendre et pallier les effets indésirables de l’hormonothérapie

16 mai 202413h30 - 15h00

L’hormonothérapie est synonyme pour beaucoup de bouffées de chaleur, prise poids, douleurs articulaires, sécheresse vaginale et autres joyeusetés ! Comment vivre avec une hormonothérapie ? Comment adoucir ou éviter les effets secondaires ? Venez rencontrer Bérangère ARNAL-MORVAN, médecin de la femme et phytothérapeute. Conférencière et enseignante en France et à l’étranger, elle est l’auteure de nombreux ouvrages et articles sur la santé de la femme au naturel.