Face aux cancers, osons la vie !



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Passions hospitalières

{{ config.mag.article.published }} 15 novembre 2018

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Marie Genel/PICTURETANK

Les soignants, on l’oublie parfois, sont des humains comme les autres ! Avec, pour certains, des hobbys qui les aident à supporter l’hôpital. Nous en avons rencontré quelques-uns à l’institut Curie.

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Maxime Chéron, infirmier

Je suis né une crosse à la main. Chez nous, le hockey sur gazon est une affaire de famille : mes oncles, mes tantes, mes cousins, mes cousines… tout le monde le pratique ou l’a pratiqué un jour. Moi, j’ai commencé à l’âge de 3 ou 4 ans. J’aime ce sport car il est très physique : on court partout, on ne s’arrête jamais… J’aime aussi son esprit de cohésion, de camaraderie, de compétition. C’est un petit défi à côté du travail, une autre forme de
plaisir, qui me permet de me défouler, de sortir un peu du milieu médical, d’oublier
un temps tout ce qui se passe à l’hôpital. Le hockey m’apporte des ondes positives.
Il m’aide à me sentir mieux dans ma vie, à supporter plus sereinement un métier pas toujours facile émotionnellement. Cette passion me donne aussi l’occasion de
voyager, notamment dans des pays où ce sport est très populaire, comme en
Allemagne ou aux Pays-Bas, où mon équipe a joué dans un stade de 10 000 personnes.

Virginie, chirurgienne, passionnée de natation- roseupassociation - face aux cancers osons la vie
Marie Genel/PICTURETANK

Virginie Fourchotte, chirurgienne

Le sport fait partie de mon mode de vie depuis longtemps. J’en faisais déjà pendant mes études quand je trouvais le temps. J’ai toujours aimé nager, aller à la piscine. C’est là qu’un entraîneur m’a proposé de nager dans son club. Depuis trois ans, je fais de la natation en compétition, je participe régulièrement à des championnats régionaux, nationaux et internationaux. Je m’entraîne de manière un peu irrégulière. J’aimerais en faire plus mais je peux être coincée au bloc pendant plusieurs heures. En tout cas, je garde toujours mon maillot dans mon bureau. La compétition m’oblige à aller régulièrement à l’entraînement, mais ce n’est pas ce qui me motive le plus. J’aime l’eau, la dépense physique. La natation m’apporte un bien-être physique et psychologique, me donne l’énergie pour soigner. Je pense que le sport est indispensable, qu’on soit malade ou non. L’activité physique est recommandée dans la prévention de nombreuses pathologies, par exemple le cancer de l’endomètre, lié à l’obésité ; elle diminue en outre le risque de récidive après un cancer. Je conseille le sport à la plupart de mes patients, la natation s’ils aiment l’eau, ou bien un autre sport.

Sebastien, infirmer de bloc, passionné de théâtre- roseupassociation - face aux cancers osons la vie
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Sébastien Bourbon, infirmier de bloc

J’ai toujours eu la passion du théâtre et, il y a cinq ans, je suis venu de Reims à Paris pour concilier ma passion et ma vie professionnelle. À Paris, il y a beaucoup plus de cours, d’opportunités. Deux ou trois heures par semaine, je participe à un atelier théâtre avec un metteur en scène professionnel pour préparer une pièce que l’on joue à la fin de l’année dans un théâtre parisien… Cette année, c’était Bel-Ami, de Maupassant. J’ai eu envie d’aller plus loin et j’ai aussi mis en ligne un CV de comédien. L’année dernière, j’ai décroché un rôle dans une pièce de Musset, Il ne faut jurer de rien, que nous avons jouée plus de 80 fois, notamment au Festival d’Avignon. J’aime mon métier mais, au bloc opératoire, je suis assez seul, je passe toute l’opération à surveiller un malade qui dort. Le théâtre, pour moi, c’est complémentaire. Cela m’apporte plus de partage, de communication avec les autres : la troupe, le public… Mon prochain projet : aller jouer dans des prisons et des centres d’hébergement. Une manière de concilier théâtre et santé publique.

Francois, infirmier anesthésiste, passionné de musique- roseupassociation - face aux cancers osons la vie
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François Véron, infirmier anesthésiste

Depuis le collège, j’ai toujours été passionné de musique, de rock en particulier. J’en écoutais pendant des heures. Pour mes 40 ans, il y a un peu plus de dix ans, je me suis offert ma première basse, un peu comme une crise de la quarantaine, une envie de concrétiser enfin un rêve d’adolescent… J’ai commencé à prendre des cours dans une école de musique, avec mon frère, passionné lui aussi, et nous y avons rencontré d’autres musiciens, avec qui nous avons monté un groupe. Aujourd’hui, on est cinq :
un bassiste, deux guitaristes, un batteur, une chanteuse. On essaie de répéter
à peu près deux heures chaque semaine et on fait aussi deux concerts par an,
l’un au printemps et l’autre le soir de la Fête de la musique. À Curie, tout le monde connaît ma passion : ma chef évite de me mettre d’astreinte le jeudi, soir de répétition, ou le soir de la Fête de la musique… J’aime le rock pour son énergie. Cela me fait un bien fou de me vider la tête une fois par semaine, de me mettre à 100 % dans autre chose. C’est une vraie parenthèse.

Ludivine, assistante médicale, fais de la course à pieds - roseupassociation - face aux cancers osons la vie
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Ludivine Denis, assistante médicale

Depuis octobre, je fais de la course à pied en compétition, dans le club d’athlétisme de ma ville, Meaux. Cette année, j’ai fait mon premier semi-marathon, celui de Paris : 21 km en 1 h 50… Je fais aussi beaucoup de courses locales, comme récemment un trail de plus de 34 km, soit plus de 3 h 30 de course. J’ai commencé par de petits footings qui m’ont permis d’acquérir de l’endurance et du souffle mais, lorsqu’on court seule, on stagne. Depuis que je cours dans un club, je suis déjà montée deux fois sur le podium, c’est beaucoup plus motivant. Je vois que je progresse, je me prends au jeu, je me fixe des défis. La course, c’est mon antidépresseur naturel, mon exutoire. Je côtoie la maladie quotidiennement, ce qui n’est pas forcément évident, alors lorsque je sors de Curie, je mets tout cela de côté. Même si la course est un sport individuel, il y a aussi un fort esprit d’équipe. On s’encourage les uns les autres, un peu comme dans une famille. Mon prochain défi, c’est le marathon de Paris, en avril. 42 km…

Ségolène Barbé

LivresActualité

Cynthia Ka : « On néglige trop la santé mentale des malades de cancer »

Avec près de 500 000 abonnés, Cynthia Ka cartonne sur les réseaux sociaux. La créatrice de contenu, formée à la naturopathie, y prodigue ses recettes de santé naturelle et ses conseils bien-être. Ex-malade de cancer, elle publie son premier livre, riches d’infos et de témoignages de patientes, de soignants et de proches. Un kit de survie pour accompagner les femmes pendant et après les traitements. Rencontre.

20 novembre 2023

PodcastsTémoignages

Face au cancer, un podcast change les regards

Ma vie face au cancer : le journal de Clémentine. C'est le titre du podcast de Clémentine Vergnaud. Lorsque cette jeune journaliste est percutée à 29 ans par le diagnostic de sa maladie, elle s'effondre puis se relève et décide de prendre la parole. Sincère, singulière, sa voix nous éclaire sur ce que vivre avec le cancer signifie en 2023.

Recherche et essais cliniquesPortraits

Mais qui est vraiment Frédéric Thomas ?

Directeur de recherche au CNRS à l’université de Montpellier, auteur de L’Abominable Secret du cancer1, cet expert en biologie de l’évolution propose une approche inédite, novatrice et intime de la maladie.

8 septembre 2023

Vie sentimentale et sexualitéTémoignages

L’amour plus fort que tout

Se marier, ils le désiraient d’autant plus fort que le cancer s’était immiscé dans leur vie. Mais, vaincue par la maladie, Nathalie n’a pas eu le temps de dire oui à Olivier. Il a alors décidé de se battre pour que leur union soit célébrée à titre posthume. Récit d’une victoire de l’amour sur la mort.

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Bordeaux

Atelier

Goûter de Noël

13 décembre 202315h00 - 17h00

Afin de célébrer cette année qui s'achève, un goûter de Noël est organisé au sein de la maison RoseUp de Bordeaux.Pour celles qui le souhaitent,  nous vous proposons de ramener des douceurs de votre choix salées ou sucrées que nous pourrons partager ensemble.

Bordeaux

Atelier

Café RoseUp – Groupe d’entraide avec une Patiente Partenaire

5 décembre 202315h00 - 16h30

Nous vous invitons à venir nous retrouver avec Valérie, une patiente partenaire qui a traversé la maladie pour partager . vos ressentis , vos questions et expérience autour d'un thème. Ce moment de partage est organisé autour d'un goûter convivial et chaleureux. C'est un rendez vous thématique bimensuel. Le thème peut être revu le jour de l'atelier suivant les retours de chacune des participantes.

Bordeaux

Atelier

Café RoseUp – Groupe d’entraide avec une Patiente Partenaire

19 décembre 202315h00 - 16h30

Nous vous invitons à venir nous retrouver avec Valérie, une patiente partenaire qui a traversé la maladie pour partager . vos ressentis , vos questions et expérience autour d'un thème. Ce moment de partage est organisé autour d'un goûter convivial et chaleureux. C'est un rendez vous thématique bimensuel. Le thème peut être revu le jour de l'atelier suivant les retours de chacune des participantes.

Bordeaux

Atelier

Hors les Murs à Libourne – Café RoseUp

23 janvier 202414h15 - 16h00

Dans le cadre de notre projet Hors les murs, nous vous invitons à venir nous retrouver à Libourne afin de participer à un temps d'échange avec Valérie, une patiente partenaire qui a traversé la maladie pour partager, vos ressentis, vos questions et expérience autour d'un thème. Ce moment de partage est organisé autour d'un goûter convivial et chaleureux. Le thème peut être revu le jour de l'atelier suivant les retours de chacune des participantes.