Sophie Lantheaume : L’entourage a parfois du mal à se positionner : est-ce que l’on doit en parler, poser des questions, attendre que la personne malade en parle ? Et si je ne lui en parle pas, est-ce qu’elle ne va pas penser que je m’en fous, que je ne m’inquiète pas pour elle, que je ne prends pas de nouvelles ?
Effectivement, l’entourage a parfois besoin de quelques mots pour être rassuré, pour se sentir apaisé dans ses inquiétudes. Libre à vous en revanche de leur signifier ce dont vous avez besoin.
Autorisez-vous à leur dire que vous êtes touchée par leur intérêt et leur sollicitude, mais que vous avez surtout envie de parler d’autre chose que de la maladie parce que celle-ci est déjà bien trop présente dans votre vie. Peut-être pourriez-vous les devancer en leur envoyant un mot pour les tenir, vous-même, informés et proposer que la prochaine fois que vous vous voyez, vous parliez d’autres choses !
Si vos amis sont soucieux de prendre de vos nouvelles régulièrement, ils comprendront tout autant que vous ayiez besoin de vous changer les idées lorsque vous passez du temps avec eux.