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Cancer du côlon : malgré son diagnostic tardif, Sandrine reste optimiste

Sandrine vit avec un cancer du colon depuis près de 4 ans. Il a fallu deux ans pour la diagnostiquer. Il faut dire qu’à seulement 42 ans, elle ne rentrait pas dans les normes. Une errance qui lui vaut aujourd’hui de multiplier les opérations et les traitements mais qui ne l’a pas empêchée de courir le marathon.

Comment avez-vous été diagnostiquée ?

Cela a été compliqué. Tout a commencé par des douleurs au ventre. Je suis allée voir ma gynéco, j’ai fait une écho… Tout était OK. Mais les douleurs persistaient. Je suis finalement allée voir un gastroentérologue. Comme j’étais jeune, j’avais 42 ans, il m’a d’abord dit que c’était lié au stress. Il faut dire que j’avais quelques soucis au boulot à ce moment là. Probablement un ulcère ou le syndrome du colon stressé.

C’est quand j’ai commencé à avoir du sang dans les selles qu’il a pensé à un cancer du colon. Il m’a fait faire une coloscopie en urgence : la tumeur était tellement énorme qu’il ne pouvait pas la franchir avec ses instruments. J’étais en pré-occlusion. Il a fallu m’opérer d’urgence : on m’a retiré 40 cm de colon. Heureusement, j’ai échappé à la poche.

À quel stade de la maladie en étiez-vous ?

Au stade 4 déjà. J’avais 3 métastases au foie. J’ai donc eu 3 mois de chimiothérapie pour réduire les tumeurs et les rendre opérables. Après la tumorectomie, j’ai encore eu 3 mois de chimio.

Un nouveau scanner a révélé d’autres métastases au niveau du foie, des ganglions iliaques, du péritoine et du poumon. Récemment, on a détecté des nodules au niveau du rectum. Je vais donc commencer un protocole qui combine radiothérapie et chimio orale. Ensuite je pourrai être opérée du rectum. Mon chirurgien voulait faire une stomie1 totale mais je suis jeune alors on va tenter la stomie transitoire pendant 3 mois et voir comment ça se passe.

Comment allez-vous moralement ?

Je ne suis pas toujours zen parce que j’ai toujours cette épée de Damoclès au-dessus de la tête, mais je suis super optimiste : tant que je suis opérable, j’ai une chance de guérison. C’est sûr que si mon chirurgien ne parvient pas à raccorder mon colon à mon rectum après la stomie et que je dois vivre avec une poche, cela va changer beaucoup de choses.

Vous êtes très sportive, avez-vous pu continuer à vous entrainer?

Oui, à mon rythme. Juste avant ma première opération, je préparais le marathon de Paris. Évidemment, j’ai dû tout annuler. En 2016, après les 3 chimio et les 2 opérations, je me suis réinscrite. Je me suis dit : « je le finirai, même si je dois terminer en rampant ». Et j’ai réussi. J’ai tenu au mental. Je l’ai fini en 5h08. J’étais super contente parce qu’au-delà de 6h, on n’a pas de médaille !

Que diriez-vous aux personnes qui hésitent à se faire dépister ?

Je les inciterais à le faire parce que, quand on découvre au détour d’une coloscopie un polype, la chirurgie est souvent efficace et on évite les métastases. Si on n’intervient pas rapidement, le cancer se répand et ça devient plus compliqué.

Alors, même si vous êtes jeune, si vous avez des douleurs inexpliquées, consultez !

Propos recueillis par Emilie Groyer

(1) « La stomie une petite ouverture, temporaire ou permanente, créée lors d’une opération chirurgicale pour évacuer les selles lorsqu’elles ne peuvent plus l’être par les voies naturelles. L’intestin est relié au ventre et les selles sont recueillies dans une poche spéciale, collée autour de la stomie » (source : Inca)

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