Face aux cancers, osons la vie !

Quand les résultats de l'auto-complétion sont disponibles, utilisez les flèches haut et bas pour évaluer entrer pour aller à la page désirée. Utilisateurs et utilisatrices d‘appareils tactiles, explorez en touchant ou par des gestes de balayage.

{{ config.search.suggestions }} soin de support soin de socio-esthétique Rdv de socio-esthétique perte de cheveux liée au cancer ongles fragilisés par le cancer perte de sourcils liée au cancer sport adapté au cancer perte de cils liée au cancer maquillage des cils détente et bien-être

« Pourquoi n’existe-t-il pas de dépistage organisé pour tous les cancers ? »

{{ config.mag.article.published }} 16 septembre 2022

{{ bookmarked ? config.sharing.bookmark.remove : config.sharing.bookmark.add }}

Nadège vient d'être diagnostiquée d'un cancer du poumon à un stade avancé. Elle se demande pourquoi elle n'a pas pu bénéficier d'un dépistage organisé, qui aurait permis de le détecter plus tôt, comme c'est le cas pour les cancers du sein ou du col de l'utérus. Jean-Baptiste Méric, directeur du pôle Santé publique et soins à l’Institut national du cancer (INCa), lui répond.

{{ config.mag.article.warning }}

Jean-Baptiste Méric : Il y a plusieurs raisons à cela. La première est liée à l’histoire naturelle de la maladie. Il faut comprendre que tous les cancers ne se développent pas à la même vitesse. Pour mettre en place un dépistage organisé, il faut que la maladie se développe lentement, avec des étapes précancéreuses connues. C’est le cas par exemple avec le cancer du côlon : on sait qu’on va d’abord avoir des polypes, que ces polypes vont devenir anormaux, et enfin qu’ils se transformeront en cellules cancéreuses. Cette séquence prend une dizaine d’années, ce qui laisse le temps d’intervenir.

Il faut également que ces étapes précancéreuses soient identifiables par des marqueurs. Dans le cancer du côlon, pour garder cet exemple, on va être capable de détecter précocement la présence de polypes parce qu’ils vont saigner dans un tiers des cas et qu’on va retrouver ce sang dans les selles.

Quand on a un cancer qui passe du stade microscopique à un stade avancé dans un temps court, ou pour lequel nous ne disposons pas de marqueurs fiables pour le détecter précocement, le dépistage organisé est impossible.

La deuxième raison, c’est que la détection de ces marqueurs doit reposer sur un test simple, non invasif, sans risque, fiable et maîtrisé par tous les médecins. C’est ce qui est en train de se passer avec le cancer du poumon. Mais parfois cela ne suffit pas. Il faut également que le test soit acceptable pour la population. On voit bien aujourd’hui que c’est l’un des principaux écueils notamment dans le dépistage du cancer du côlon : les Français n’y adhèrent pas car le fait de recueillir leurs selles les rebute.

Mais le principal objectif du dépistage organisé en termes de santé publique reste de réduire la mortalité. Il n’est pas utile de mettre en place un dépistage organisé pour les cancers de bon pronostic.

À LIRE AUSSI : Retrouvez notre rubrique « Question/réponse » ici


{{ config.mag.team }}

Emilie Groyer

Rédactrice en chef du site web de Rose magazine. Titulaire d'un doctorat en biologie, Emilie a travaillé 10 ans dans le domaine des brevets en biotechnologie avant d'opérer une reconversion dans le journalisme. Elle intègre la rédaction de Rose magazine en 2018. Sa spécialité : vulgariser des sujets scientifiques pointus pour les rendre accessibles au plus grand nombre.

HormonothérapieVidéos

« L’hormonothérapie est-elle un traitement hormonal ? »

Sous hormonothérapie, Isabelle se demande si ce traitement contient des hormones. Le Dr Barbara Pistilli, oncologue à Gustave Roussy (Villejuif), lui répond.

6 novembre 2025

Vie sentimentale et sexualitéVidéos

« La contraception est-elle nécessaire pendant l’hormonothérapie ? »

Pilule ou stérilet, Madeleine a toujours eu recours à une contraception. Aujourd'hui sous hormonothérapie pour un cancer du sein, elle se demande si elle doit la poursuivre. Et si oui, laquelle privilégier. Le Dr Barbara Pistilli, oncologue à Gustave Roussy (Villejuif), lui répond.

16 octobre 2025

PlantesVidéos

« Les huiles essentielles sont-elles sans risque quand on a un cancer ? »

Géraldine a l'habitude d'utiliser des huiles essentielles : la menthe poivrée pour les maux de tête, la camomille pour se détendre... Depuis l'annonce de son cancer, elle se demande si elle peut les utiliser sans risque. Le Dr Véronique Pelagatti, pharmacienne à l'IUCT-Oncopole (Toulouse), lui répond.

14 août 2025

Symptômes et diagnosticVrai-Faux

Autopalpation des seins : le vrai du faux

Si, en s’examinant elles-mêmes, des femmes ont pu détecter leur cancer du sein, ou sa récidive, l'autopalpation est loin d’être suffisante pour assurer un bon dépistage. Explications.

6 août 2025