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Dépistage du cancer colorectal : un nouveau test, plus simple

{{ config.mag.article.published }} 6 mai 2015

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Le nouveau test de dépistage du cancer colorectal a changé la donne. Rose répond à toutes les questions que vous vous posez.

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« Plus performant, plus fiable, plus simple. » Le nouveau test de dépistage du cancer colorectal a fait son apparition en mai 2015. Ce « test immunologique » permet d’améliorer la qualité du dépistage et de faciliter les manipulations à effectuer à la maison. Pas très glamour, mais vital. Le cancer colorectal est le second cancer le plus meurtrier en France, chez les hommes… comme chez les femmes (après le cancer du sein). Repéré tôt, il se guérit pourtant dans 9 cas sur 10. D’où l’importance de se faire dépister !

Le dépistage organisé du cancer colorectal, c’est pour qui ?

Pour les hommes et les femmes entre 50 et 74 ans, sans « risque aggravé », soit environ 16 millions de personnes en France. Si vous vous reconnaissez dans cette description, vous êtes concerné(e). Le test de dépistage doit être effectué tous les deux ans, chez vous, tranquilou. Votre médecin généraliste doit être en mesure de vous fournir le kit de dépistage, au cours de votre consultation annuelle de contrôle par exemple. « N’hésitez pas à lui en parler directement s’il ne le fait pas », martèle la ministre de la Santé Marisol Touraine. Avant d’ajouter : « Il est très important de rappeler qu’il ne suffit pas de faire le test une seule fois pour être débarrassé. Le plus important est bien la répétition régulière du test de dépistage. » Tous les deux ans donc, faites une croix dans votre agenda.

Et comment sait-on si l’on présente « risque aggravé » de cancer colorectal, nous direz vous ? Très bonne question. Là, c’est votre médecin qui intervient. Lors de votre consultation, il  évaluera si votre risque de développer un cancer colorectal est plus élevé que pour la population générale, par exemple en fonction de vos antécédents personnels et familiaux de cancers, si vous souffrez d’une maladie inflammatoire chronique… Votre généraliste vous posera toutes les questions nécessaires et vous dirigera si besoin vers un gastro-entérologue pour un suivi plus appuyé. Le dépistage sera alors personnalisé.

Comment fonctionne le nouveau test de dépistage du cancer colorectal ?

Le test immunologique détecte la présence de sang humain dans les selles, grâce à l’utilisation d’anticorps. Sa sensibilité est bien supérieure à celle du test Hemoccult qui était distribué jusqu’à présent, ce qui devrait permettre de détecter 2 fois plus de cancers et 2,5 fois plus d’adénomes avancés (lésions pré-cancéreuses). Ce test est également plus fiable puisqu’il ne peut être rendu positif par la présence d’hémoglobine d’origine animale, qui proviendrait de l’alimentation.

Enfin, il est aussi beaucoup plus simple. Un seul prélèvement de selles est nécessaire, contre six pour le test précédent. De quoi vous faciliter grandement la vie ! Vous envoyez le tout par la Poste dans une enveloppe bleue prévue à cet effet (tout est fourni !) et vous attendez patiemment les résultats à la maison. De plus, ce test est pris en charge à 100 % par la Sécurité sociale, sans avance de frais. Donc vraiment, pas d’excuse !

Le test de dépistage du cancer colorectal est positif, que faire ?

Déjà, ne pas paniquer. Un test positif ne signifie pas que vous avez un cancer, loin de là ! Après réception de résultats positifs, votre médecin vous adressera vers un gastro-entérologue qui effectuera une coloscopie.  Près de 50 % de personnes dont le test de dépistage est positif ne présentent en fait aucune lésion. Un cancer est diagnostiqué dans seulement 8 à 10 % des cas. « La coloscopie a non seulement un rôle diagnostique, explique la présidente de l’INCa Agnès Buzyn, mais aussi un rôle préventif. Cette intervention permet de retirer des lésions pré-cancéreuses, comme des adénomes, ou des lésions bénignes, comme des polypes, qui pourraient être repérées lors de l’examen. »

Un tutoriel vidéo est mis à disposition sur le site de l’INCa pour apprendre à se servir de ce test. Mais la meilleure publicité reste le bouche-à-oreille. N’hésitez pas à parler du dépistage organisé du cancer colorectal autour de vous. S’il peut aider à sauver la vie de vos proches, ça vaut le coup !

Violaine Badie


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La rédaction de Rose magazine

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