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ESMO 2024. Cancer du sein : vers une généralisation des radiothérapies plus courtes ?

{{ config.mag.article.published }} 17 septembre 2024

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Une étude académique française confirme qu'une radiothérapie dite "hypofractionnée" de 3 semaines est aussi efficace qu'une radiothérapie classique de 5 semaines chez des patientes touchées par un cancer du sein localisé, même lorsque les ganglions sont atteints. Pourtant, ce traitement est encore peu répandu...

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CE QU’IL FAUT RETENIR

– Dans le cas d’un cancer du sein localisé, le protocole « classique » de radiothérapie comprend 25 séances étalées sur 5 semaines.
– La radiothérapie hypofractionnée consiste à réduire le nombre de séances – soit 15 séances sur 3 semaines – tout en augmentant légèrement la dose de rayons délivrés par séance (2,67 Gy au lieu de 2).
– La radiothérapie hypofractionnée est aussi efficace qu’une radiothérapie classique et ne cause pas plus d’effets secondaires, même lorsqu’il faut traiter les zones ganglionnaires.

Pour traiter un cancer du sein localisé, la radiothérapie est souvent un passage obligé. À raison de 25 séances étalées sur 5 semaines, ce traitement peut s’avérer lourd à supporter, tant à cause de la fatigue liée aux allers-retours à l’hôpital, que de ses effets secondaires comme la radiodermite. Serait-il possible de réduire le nombre de séances sans perte de chance ?

3 semaines aussi efficaces que 5 semaines…

La réponse est clairement oui si les ganglions ne sont pas atteints. Des études l’ont déjà démontré : réaliser 15 séances sur 3 semaines, tout en augmentant légèrement la dose de rayons délivrés (2,67 Gy au lieu de 2), est aussi efficace que 25 séances sur 5 semaines.

Quand le cancer a atteint les ganglions, notamment sous la clavicule ou au niveau de l’aisselle, la question restait en suspens. La zone à irradier est alors en effet plus étendue et se trouve juste au-dessus d’organes fragiles comme le coeur et les poumons. L’administration d’une dose plus forte ne risquerait-elle pas de causer davantage d’effets secondaires ?

…même en cas d’atteinte ganglionnaire

C’est la question à laquelle l’étude académique française HypoG-01, conduite par le Dr Sofia Rivera, oncologue radiothérapeute à Gustave Roussy, a répondu. Pour cela, elle a suivi pendant 5 ans 1265 patientes touchées par un cancer du sein localisé avec atteinte ganglionnaire. Un premier groupe recevait le traitement de radiothérapie standard, un second, le protocole plus court dit « hypofractionné ».

Résultat : aucune différence. Que ce soit en termes d’espérance de vie ou de risque de rechute, la radiothérapie hypofractionnée est équivalente au traitement classique.

Pas de différence non plus du côté des effets secondaires. La radiothérapie hypofractionnée ne provoque pas plus de radiodermite, ni de lymphoedème.

Un protocole qui peine à se déployer

Moins d’allers-retours à l’hôpital, une efficacité et une toxicité équivalentes à un traitement plus long, la radiothérapie hypofractionnée n’a que des avantages pour les patients. Pourtant, ce protocole peine à se déployer. Pourquoi ? L’une des raisons se trouve sans doute dans la tarification de la radiothérapie. Les établissements facturent la radiothérapie à la séance. Avec des dizaines de milliers de patientes éligibles à ce nouveau protocole, adopter la radiothérapie hypofractionnée – et donc réduire le nombre de séances par patiente – représenterait une perte considérable…


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Emilie Groyer

Rédactrice en chef du site web de Rose magazine. Titulaire d'un doctorat en biologie, Emilie a travaillé 10 ans dans le domaine des brevets en biotechnologie avant d'opérer une reconversion dans le journalisme. Elle intègre la rédaction de Rose magazine en 2018. Sa spécialité : vulgariser des sujets scientifiques pointus pour les rendre accessibles au plus grand nombre.

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