RETRANSCRIPTION
Aujourd’hui on s’intéresse au PAC. Acronyme de port-à-cath, ce dispositif est un moyen d’administrer les traitements du cancer en toute sécurité.
C’est-à-dire ?
Les traitements contre le cancer s’administrent en plusieurs cures. Certains, notamment la chimiothérapie, sont particulièrement toxiques pour les tissus. Les veines des bras étant fragiles, elles ne supporteraient pas les injections répétées.
C’est donc dans ce petit boitier que l’on piquera pour injecter les produits de chimiothérapie, d’immunothérapie, ou bien encore des solutions nutritives qui se diffuseront ainsi rapidement, et efficacement, dans la circulation sanguine.
Ça ressemble à quoi ?
Le PAC est composé d’un tout petit boîtier (on parle aussi de chambre) de moins de 3 cm. Il est implanté sous la peau, légèrement en-dessous de la clavicule, et il est connecté à un cathéter (un fin tuyau souple de quelques millimètres de diamètre), que l’on va introduire dans une veine centrale.
La pose du PAC se fait lors d’une intervention de moins d’1h réalisée généralement sous anesthésie locale.
Ça fait mal ?
La pose n’est pas douloureuse mais elle est souvent considérée comme désagréable par les patients. Dans les jours qui suivent, il est possible de ressentir des douleurs musculaires, semblables à des courbatures. Un hématome peut également se former. C’est tout à fait normal. Du paracétamol ou une poche de glace devraient suffire à les faire disparaître.
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Au quotidien, quelles précautions prendre ?
Pendant 2 semaines à 1 mois, le temps d’une cicatrisation complète, la zone du PAC est recouverte d’un pansement qu’il ne faut pas mouiller. Donc pas de bain, pas de piscine pendant cette période, et il faut faire attention en prenant sa douche.
Au-delà, une gêne peut persister quelques semaines voire quelques mois, mais cela n’empêche pas de vivre tout à fait normalement, et même de reprendre son activité sportive favorite. Attention toutefois s’il s’agit d’un sport de combat ou de contact. Mieux vaut éviter les situations où on risque de prendre un choc !
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Quand le retire-t-on ?
C’est une question délicate à laquelle il est malheureusement difficile de répondre précisément. Le PAC ne sera pas systématiquement retiré à la fin des traitements. L’oncologue aura besoin d’une période de surveillance pour s’assurer que d’autres traitements injectables ne seront pas nécessaires.
Le retrait du PAC peut donc intervenir plusieurs mois après la fin des injections.
Si vous avez des questions, n’hésitez pas à vous renseigner auprès de votre équipe médicale, elle est là pour vous aider !
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