Face aux cancers, osons la vie !

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La minute psy – « Je me sens en décalage avec les autres… »

{{ config.mag.article.published }} 10 juin 2022

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Depuis mon cancer, Ambre se sent en décalage avec ses proches. Elle a l'impression qu'ils ne se comprennent plus, qu'ils n'ont plus la même vision des choses, plus les mêmes attentes. Comment faire pour réduire ce fossé ? Sophie Lantheaume, psychologue clinicienne de la santé à l’hôpital privé Drôme Ardèche, la conseille.

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Sophie Lantheaume : Faire l’expérience de la maladie, c’est porter un autre regard sur la vie, sur l’existence. L’après-cancer est souvent un moment de bilan. La personne malade, ou qui a été malade, peut ressentir des difficultés à (re)trouver sa place ou une place au sein de la société, mais aussi dans ses groupes d’amis ou sa famille proche. Après une telle épreuve, un décalage « naturel » se crée entre la personne qui a fait face à une maladie potentiellement mortelle et les autres, ceux qui n’ont jamais eu, ou pas encore eu, de maladie grave.

C’est comme si vous étiez « éclairée » sur ce que la vie représente aujourd’hui. Par exemple, vous savez très certainement mieux prendre et apprécier les petits bonheurs de la vie maintenant, certaines choses qui pouvaient vous sembler importantes avant la maladie vous semblent futiles ou sans importance aujourd’hui… D’une certaine manière, c’est comme si les autres non-malades étaient dans le noir, sans le savoir. Ils ne voient pas tout ce qui les menace et en même temps, ne voient pas non plus à quel point c’est une chance d’être en vie !

Peut-être que dans le « comment faire » de votre question, nous pourrions mettre de la compassion et de l’amour envers ces autres. Je vous propose de lire le dernier ouvrage de Christophe André nommé Consolations qui partage beaucoup sur ces ressentis. Cela pourrait vous aider.

À LIRE AUSSI : Retrouvez notre rubrique « Question/réponse psycho » ici.


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Sophie Lantheaume

Docteur en psychologie de la santé

Relation avec les proches {{ config.replay.label }}

Replay Webinaire psycho – Accompagner une personne après un cancer

On pourrait croire que la fin des traitements signe le retour à une certaine normalité. Pourtant, l'après-cancer peut s'avérer difficile : fatigue persistante, anxiété de la récidive, difficulté à retrouver sa place dans la société ou sa famille, ... En tant que proche aidant, votre soutien est essentiel, mais vos propres besoins de repères sont tout aussi légitimes.

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