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Tout savoir sur les directives anticipées

{{ config.mag.article.published }} 8 mai 2025

{{ config.mag.article.modified }} 12 juin 2025

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Photo générée par l’IA Gemini

Les directives anticipées offrent au patient la possibilité de préciser ses souhaits concernant sa fin de vie, en prévision du moment où il ne pourrait plus les exprimer. Comment les rédiger ? À quel moment ? À qui les confier ? On vous explique tout.

Qu’est-ce qu’une directive anticipée ?

Il s’agit d’un document écrit, à la main ou dactylographié, à l’attention des soignants, dans lequel vous notifiez toutes les informations que vous jugez nécessaires pour guider leurs décisions concernant votre fin de vie, le jour où vous ne serez plus en mesure de vous exprimer.

Qui peut rédiger des directives anticipées ?

Toute personne majeure, quelle que soit sa situation. Si vous faites l’objet d’une mesure de tutelle, vous devez obtenir au préalable l’autorisation du Juge ou du conseil de famille.

Quand rédiger ses directives anticipées ?

Quand vous le souhaitez. Nul besoin d’attendre d’être à un stade avancé d’une maladie ou en fin de vie pour le faire. Vous aurez toujours la possibilité de les modifier ou de les annuler par la suite.

Concrètement, comment rédiger mes directives anticipées ?

Sur un simple papier libre, indiquez vos souhaits de poursuivre, limiter, arrêter ou refuser des traitements ou actes médicaux.

« J’explique à mes patients qu’il s’agit d’un récit de soi. Je leur conseille d’écrire à la première personne et d’exprimer leurs valeurs, ce qui compte pour eux, ce qu’ils redoutent, ce qui leur serait difficilement supportable, précise le Dr Julie Pouget, Chef de Pôle Soins de Support à la Fondation Bagatelle (Talence) et qui anime une consultation dédiée à aider les personnes à écrire leurs directives anticipées. Par exemple : “J’imagine très mal d’être maintenu en vie si je ne peux plus communiquer avec mes proches”. Ces directives serviront à orienter le personnel soignant pour qu’il prenne des décisions en conséquence, le jour où vous ne pourrez plus vous exprimer. C’est pourquoi je recommande de les faire relire à un médecin, un psychologue ou une infirmière. Cela permet de s’assurer que les termes employés sont correctement interprétés et qu’on parle tous la même langue. »

Quelles informations faut-il obligatoirement préciser ?

Notez vos nom, prénom, lieu et date de naissance. Pensez également à dater et signer le document.

Et si je ne peux pas écrire ?

Vous pouvez faire rédiger vos directives par une autre personne devant 2 témoins majeurs. Si vous avez désigné une personne de confiance, il est conseillé qu’elle fasse partie de ces témoins.

Les témoins devront attester par écrit que les directives décrites sont bien « l’expression d’une volonté libre et éclairée ».

À qui confier mes directives anticipées ?

Remettez-les à votre médecin traitant ou à votre personne de confiance si vous en avez désigné une. Le document peut également être ajouté dans votre dossier médical partagé sur “Mon espace santé”.

Vous pouvez enfin les conserver tout simplement chez vous. Dans ce cas, pensez à informer vos proches de l’endroit où elles se trouvent.

Peut-on s’opposer à mes directives anticipées ?

Il existe 2 exceptions prévues par le code de la santé publique (article R.4127-37-1).

Le médecin peut ignorer vos directives en cas d’urgence vitale. « Par exemple, si un médecin est appelé en urgence parce que son patient est en arrêt cardiaque, sa priorité sera de réanimer son patient. Il prendra le temps de consulter ses directives une fois la situation stabilisée », explique le Dr Pouget.

Il peut également s’y opposer s’il juge que les directives sont inappropriées vis-à-vis de votre situation médicale ou contraires à l’éthique médicale. Par exemple, si vous avez indiqué que vous ne souhaitez pas d’antalgiques alors que vous souffrez intensément. Il devra toutefois avoir reçu au préalable l’aval de l’équipe soignante et consulté votre personne de confiance ou votre famille.

Ce refus sera inscrit dans votre dossier médical.

Seuls les refus que vous avez formulés dans vos directives sont opposables aux médecins. Par exemple, si vous avez stipulé que vous refusez la réanimation cardio-pulmonaire, le médecin devra se conformer à votre souhait.


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Emilie Groyer

Rédactrice en chef du site web de Rose magazine. Titulaire d'un doctorat en biologie, Emilie a travaillé 10 ans dans le domaine des brevets en biotechnologie avant d'opérer une reconversion dans le journalisme. Elle intègre la rédaction de Rose magazine en 2018. Sa spécialité : vulgariser des sujets scientifiques pointus pour les rendre accessibles au plus grand nombre.

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