{{ config.search.label }}

Suggestions

soin de support socio-esthétique détente et bien-être perte de cheveux liée au cancer ongles fragilisés par le cancer perte de sourcils liée au cancer sport adapté au cancer maquillage des cils angoisse et stress liés au cancer cancer métastatique reflexologie plantaire effets secondaires des traitements du cancer estime de soi emploi et cancer se coiffer après un cancer socio-coiffure rose coaching emploi témoignage autour du cancer cancer du sein traitement du cancer sophrologie retour à l'emploi après un cancer cancer et alimentation relaxation réflexologie reconversion professionnelle avirose marche yoga après traitements

{{ config.home }} > {{ config.mag.label }} > Article > Actualité > ASCO 2023. Mélanome : le point sur les dernières avancées
cropped view of diseased and naked woman with moles on skin on white

ASCO 2023. Mélanome : le point sur les dernières avancées

Vaccins à ARN, nouvelles immunothérapies. Le Pr Caroline Robert, chef du service de Dermatologie à Gustave Roussy, a sélectionné pour nous les études qui ont marqué le dernier congrès de l’ASCO dans le domaine du mélanome.

Un vaccin à ARN personnalisé

Cette année, les vaccins à ARN ont fait une entrée fracassante dans le traitement du mélanome. Il y a deux mois, les premiers résultats de l’étude KEYNOTE-942  étaient présentés lors du congrès AACR1. Ils montraient qu’ajouter un vaccin à ARN au traitement standard, à savoir l’immunothérapie par pembrolizumab, réduisait de 44% le risque de récidive de la maladie chez des patients atteints d’un mélanome opéré à un stade avancé mais qui n’ont plus de métastases visibles au scanner.

Cette fois, ce sont les résultats sur les risques de développer des métastases à distance de la tumeur initiale qui ont été présentés au dernier congrès international de cancérologie de l’ASCO. Ils sont tout aussi impressionnants : alors que 24% des patients traités par immunothérapie seule avaient développé des métastases au bout de 18 mois, seuls 8% des patients traités par la combinaison avec le vaccin en présentaient.

Ce vaccin a la particularité d’être totalement personnalisé : après analyse de la tumeur du patient, un ARN codant pour une trentaine de néoantigènes2 est synthétisé puis injecté en intramusculaire au patient. Sa production prend moins de 2 mois. « Il s’agit d’un réel tour de force technologique et le mélanome est pionnier en la matière » s’enthousiasme le Pr Caroline Robert, cheffe du service de Dermatologie à Gustave Roussy. Deviendront-ils le nouveau standard de traitement ? Il est encore trop tôt pour le dire.

Des nouvelles immunothérapies anti-Lag3

S’il est une innovation qui a permis de grandes avancées dans le traitement du mélanome métastatique ces dernières années, c’est bien l’immunothérapie. Après les anti-PD1/PDL1 et les anti-CTLA-4, la famille s’agrandit avec l’arrivée des anti-Lag3. Les immunothérapies présentent toutefois quelques limites en termes d’efficacité ainsi qu’en termes de rapport bénéfices/risques. Elles ne fonctionnent en effet pas chez tous les patients et peuvent parfois entrainer des toxicités sévères. Le petit nouveau pourrait bien améliorer la situation.

« Plusieurs études présentées à l’ASCO le suggèrent, confirme le Pr Caroline Robert. Nous avons eu la confirmation, grâce au suivi à plus de deux ans, qu’associer le relatlimab, un anti-Lag3, au nivolumab, un anti-PD1, améliore significativement la durée de survie sans progression3 par rapport au nivolumab utilisé seul. Un autre anticorps anti-Lag3, le fianlimab, a également montré qu’associé un anti-PD1, le cemiplimab, il permettait d’obtenir des taux de réponse avoisinant les 60%. Cette dernière étude demande toutefois à être confirmée. L’intérêt de ces associations anti-LAG3/anti-PD1 est aussi leur relativement faible niveau de toxicité avec environ 20% d’effets secondaires sévères contre près de 60% avec l’association de référence, anti-PD1/anti-CTLA-4″

Emilie Groyer

1. American Association for Cancer Research
2. Les antigènes sont des protéines présentent à la surface des cellules et qui sont reconnues par le système immunitaire. Les néoantigènes sont de nouveaux antigènes exprimés par les tumeurs à la suite de mutations de leur ADN.
3. Durée pendant laquelle la maladie n’évolue pas.

{{ config.newsletters.subscribe.email }}
{{ config.newsletters.subscribe.firstname }}
{{ config.newsletters.subscribe.lastname }}

{{ config.video.title }}


La boutique RoseUp


{{ config.mag.related }}

20 février 2023

Symptômes et diagnostic

Les biomarqueurs, késako ?

26 septembre 2022

Radiotherapie

Radiothérapie : d’où viennent les rayons ?

5 septembre 2022

Conseils

Bien gérer sa thérapie orale

RoseUp Association

Face aux cancers, osons la vie !

L'Association RoseUp est une association d'intérêt général fondée par des patients et des proches de patients. Elle informe, soutient les personnes touchées par le cancer et leurs proches, et défend leurs droits. L'association édite notamment un magazine semestriel gratuit, haut de gamme, destiné aux femmes malades de cancer : Rose magazine.

L'Association a reçu du Ministère de la santé l'agrément national de représentation des usagers de santé auprès des instances publiques.

Face aux cancers, osons la vie !






© 2023 - RoseUp Association

{{ config.cookies.manage }}