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Cancer du col de l’utérus : essoufflement de la baisse de l’incidence et de la mortalité

{{ config.mag.article.published }} 17 septembre 2019

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Santé publique France publie un état des lieux de l'incidence et de la mortalité liées au cancer du col de l'utérus. L'agence s'alarme d'un ralentissement de leur diminution qu'elle espère pouvoir relancer grâce au dépistage organisé mis en place en début d'année et à l'amélioration de la couverture vaccinale.

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Le cancer du col de l’utérus arrive dans les premiers rangs des cancers féminins, que ce soit en terme d’incidence ou de mortalité. L’Organisation mondiale de la santé a fait de l’élimination de cette maladie – attribuable majoritairement à une infection sexuellement transmissible par le papillomavirus (ou HPV) – une priorité de santé publique mondiale.

Santé Publique France publie aujourd’hui « un état des lieux du fardeau du cancer du col de l’utérus. » En 2018, le nombre de nouveau cas est ainsi estimé à 2 920 et le nombre de décès à 1 117. Ce cancer touche des femmes assez jeunes puisque 40% des malades diagnostiquées ont moins de 50 ans. Le rapport révèle d’importantes disparités régionales et départementales. On observe par exemple une augmentation de 10% de l’incidence du cancer du col de l’utérus sur le pourtour méditerranéen. La Guadeloupe et la Guyane sont également significativement plus impactées. L’autorité de santé ne donne pas d’explications sur ces différences. On peut toutefois raisonnablement supposer qu’elles tiennent à des disparités économiques qui impactent le suivi gynécologique, l’accès au dépistage et aux moyens de protection contre les malades sexuellement transmissibles.

Depuis les années 60, la mortalité et l’incidence des cancers du col de l’utérus décroissent régulièrement. L’agence de santé s’alarme toutefois d’un ralentissement de cette diminution qu’elle explique par « une augmentation de l’exposition aux HPV-HR et à une exposition à un âge plus précoce à ces virus, résultant de modifications dans les comportements sexuels des générations de femmes nées après la seconde guerre mondiale(libération sexuelle dans les années 1960-1970). » L’augmentation de l’activité sexuelle des femmes, la diminution de l’âge aux premiers rapports sexuels et l’augmentation du nombre de partenaires sexuels au cours de la vie sont pointées du doigt.

Santé publique France espère que la mise en place en début d’année du dépistage organisé et le passage au test HPV, plus fiable que le classique frottis, relancera la machine. L’amélioration de la couverture vaccinale – inférieure à 25 % – devrait également y participer. En France, la vaccination anti-HPV est recommandée pour toutes les jeunes filles de 11 à 14 ans, avant toute activité sexuelle. Un rattrapage vaccinal est prévu pour les jeunes filles et jeunes femmes entre 15 et 19 ans.

Rappelons que le virus HPV n’est pas uniquement responsable des cancers du col de l’utérus. Il est également associé à 90% des cancers de l’anus, 50% des cancers de la verge, 40% des cancers de la vulve, 70% des cancers du vagin et 40% des cancers de l’oropharynx. Une meilleure couverture vaccinale et un dépistage plus efficace pourraient donc également avoir un impact sur ces cancers.

Emilie Groyer


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Emilie Groyer

Rédactrice en chef du site web de Rose magazine. Titulaire d'un doctorat en biologie, Emilie a travaillé 10 ans dans le domaine des brevets en biotechnologie avant d'opérer une reconversion dans le journalisme. Elle intègre la rédaction de Rose magazine en 2018. Sa spécialité : vulgariser des sujets scientifiques pointus pour les rendre accessibles au plus grand nombre.

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