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Détecter la présence d’un cancer par simple coup d’œil

{{ config.mag.article.published }} 13 décembre 2018

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Des chercheurs australiens ont trouvé ce qui distingue l’ADN tumoral de l’ADN sain. Ils ont ainsi développé un test simple et peu coûteux qui permet de savoir rapidement si une personne est atteinte d’un cancer.

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Des chercheurs australiens de l’Institut de bioengineering et de nanotechnologie (AIBN) ont découvert qu’il est possible de distinguer les cellules tumorales des cellules saines grâce à leur ADN ou plus exactement grâce aux motifs épigénétiques qui « décorent » leur ADN (voir notre encadré).

Dans les cellules normales, ces motifs sont dispersés tout au long du génome. Dans les cellules cancéreuses, ces “décorations” sont amassés à certains endroits. Résultat : l’ADN tumoral se replie et prend une structure en 3 dimensions particulière qui lui donne la propriété de se “coller” à l’or. Or, sous forme de nanoparticules, l’or change de couleur quand il se lie à un autre composé. Les chercheurs ont ainsi développé un test qui permet de détecter à l’œil nu la présence de cellules cancéreuses. L’ADN du patient est mélangé dans un tube à des particules d’or : si la solution reste rougeâtre, le test est négatif ; si la solution devient bleu, le test est positif. “C’est aussi simple que ça” commente Matt Trau, l’un des chercheurs du AIBN.

Un nouveau test permet de diagnostiquer un cancer par un simple changement de couleur - roseup association - face aux cancers osons la vie

Ce changement de couleur s’opère en 10 minutes. Mais l’étape préalable d’isolation de l’ADN du patient peut prendre plusieurs heures. L’ADN peut être prélevé à partir d’une biopsie ou plus simplement, à partir d’un échantillon de sang. En effet, lorsqu’elles meurent, les cellules tumorales libèrent leur ADN dans la circulation sanguine.

Les chercheurs ont testé ce système avec succès sur des patients atteints d’un cancer du sein, de la prostate, colorectal ou d’un lymphome. « Nous ne savons pas si c’est le Saint Graal pour le diagnostic de tous les cancers, explique Matt Trau dans un communiqué, mais c’est un marqueur du cancer incroyablement simple et il s’agit d’une technologie très accessible et peu coûteuse qui ne nécessite pas un équipement de laboratoire compliqué comme un séquenceur d’ADN. »

Même si elle représente un formidable espoir de détecter précocement les cancers, les chercheurs concluent dans leur article publié dans Nature Communications que leur technique ne permet pour le moment que de détecter la présence de la maladie. Une étude plus détaillée sera nécessaire pour caractériser le grade, le stade et le type de cancer.

Épigénétique, késako ?

Nous avons tous en tête l’image de la double hélice d’ADN parfaitement linéaire. Ça, c’est pour l’image d’Épinal. En réalité, l’ADN est ramassé comme une pelote de laine. Cette compaction est due à des motifs qui « décorent » l’ADN que l’on appelle des méthylations. Quand l’ADN est compacté, les gènes sont « bloqués ». Quand il est déroulé, les gènes peuvent s’exprimer.

Cela explique pourquoi, alors que les cellules du cœur partagent exactement le même ADN que les cellules du rein, elles n’ont pas les mêmes propriétés : seuls les gènes qui leur sont utiles pour assurer leurs fonctions peuvent s’exprimer, les autres sont cadenassés.

Emilie Groyer


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Emilie Groyer

Rédactrice en chef du site web de Rose magazine. Titulaire d'un doctorat en biologie, Emilie a travaillé 10 ans dans le domaine des brevets en biotechnologie avant d'opérer une reconversion dans le journalisme. Elle intègre la rédaction de Rose magazine en 2018. Sa spécialité : vulgariser des sujets scientifiques pointus pour les rendre accessibles au plus grand nombre.

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