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Gros plan sur les prédispositions génétiques au cancer

{{ config.mag.article.published }} 8 janvier 2016

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Avoir une prédisposition génétique, c’est avoir, dans un gène, donc dans toutes ses cellules et dès sa conception, une mutation directement impliquée dans le développement d’une tumeur.

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On dit alors que cette mutation est «héréditaire» et on parle de prédisposition génétique au cancer. Mais comme le cancer est une maladie multifactorielle, cette mutation seule n’induit pas la maladie dans tous les cas. Simplement, une étape du processus tumoral étant franchie d’entrée, le risque de cancer pour cette personne est plus élevé que celui de la population générale.

Le rôle de l’oncogénétique est d’identifier ces prédispositions, qui concernent environ 5 % des cancers, principalement le sein, l’ovaire , le côlon, l’utérus, les glandes endocrines, le mélanome, et d’autres formes plus rares de cancer. Les consultations liées aux cancers du sein et/ou de l’ovaire et aux cancers digestifs (syndrome de Lynch et polypose adénomateuse familiale) représentaient 85,5 % des consultations d’oncogénétique en 2014.

Comme une faute d’orthographe dans le livre de notre patrimoine génétique

Avoir un gène muté, c’est comme avoir une faute d’orthographe dans le livre de notre génome, notre patrimoine génétique. Cette faute change le sens du mot, et donc la fonction du gène qui ne peut plus être normale, d’où le développement possible d’une maladie liée à la mutation génique. Une personne porteuse d’une mutation prédisposant au cancer dans toutes ses cellules a habituellement 50 % de risque de la transmettre à ses enfants.

« C’est le risque qui se transmet, et non le cancer »

Néanmoins, même s’il hérite de la mutation, l’enfant ne développera pas obligatoirement un cancer. C’est le risque qui se transmet, et non le cancer. Tout dépend de la pénétrance, c’est-à-dire de la probabilité que cette mutation s’exprime, donc que les autres facteurs de risque, liés au mode de vie de la personne, lui permettent de s’exprimer.

On peut suspecter un risque héré­ditaire quand trois personnes ou plus d’une branche familiale ont développé un cancer, quand la maladie survient dans des conditions inhabituelles, comme le diagnostic d’un cancer à un âge anormalement jeune (par exemple 30 ans pour un cancer du sein ou du côlon, ou encore quand une personne a eu plusieurs cancers dans sa vie).

A la recherche des mutations de gènes

On identifie une muta­tion par le séquençage du génome, qui est le support de notre patrimoine génétique. C’est en quelque sorte la lecture lettre par lettre d’un livre génétique, à la recherche de la moindre faute d’orthographe par rapport à une lecture de référence: les mutations sont alors identifiées.

Une mutation de tel ou tel gène peut induire plusieurs types de cancer, dans différents endroits de notre corps, mais pas dans n’importe quel organe. Pour un gène muté, il y a un spectre bien spécifique de cancers à risques. On peut par exemple être prédisposé à développer à la fois un cancer du côlon et de l’utérus, mais ne pas être prédisposé à développer d’autres cancers comme ceux de la thyroïde ou des muscles.

 


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Céline Dufranc

Journaliste

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