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La minute psy – « J’ai honte d’avoir un cancer »

{{ config.mag.article.published }} 15 avril 2024

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Image générée par l’IA Gemini

Louise a parfois honte d'avoir un cancer, comme si elle était atteinte d'une maladie qu'il faudrait cacher. Pourtant, elle sent bien que cela l'aiderait d'en parler, de briser ce tabou. De l'assumer, en quelque sorte. Elle se demande comment vaincre ce paradoxe. Sophie Lantheaume, psychologue clinicienne de la santé à l’hôpital privé Drôme Ardèche, la conseille.

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Sophie Lantheaume : La maladie est en effet souvent associée à un sentiment de honte. Il peut avoir plusieurs origines.

Il peut s’agir de la honte de perdre le contrôle sur son propre corps. Un sentiment qui peut parfois s’accompagner de pensées stigmatisantes, et fausses, selon lesquelles, si l’on a développé un cancer, c’est que l’on n’a pas fait suffisamment attention à soi ou que l’on a fait quelque chose de mal.

La honte peut être aussi liée au regard des autres. Même si l’on parle de plus en plus du cancer dans les médias, les patients rapportent encore éprouver des difficultés à se confronter à ces “autres” : les bien-portants. Comme s’ils portaient en eux quelque chose de mauvais. Ce sentiment est d’autant plus important que le cancer et ses conséquences sont visibles. Cela peut conduire certains patients à se refermer sur eux-mêmes, augmentant ainsi leur sentiment d’isolement et de solitude.

Pour accueillir ce paradoxe, vous pourriez, dans un premier temps, partager ces ressentis. Cela peut être au sein d’un groupe de patients qui traversent eux aussi l’épreuve d’un cancer, ou avec un psychologue. Vous pourriez ainsi parler des représentations que vous avez de cette maladie, échanger sur votre honte de « dévoiler » cette part de vous… Il y a peut-être d’autres sentiments, au-delà de la honte, que vous pourriez avoir le besoin d’exprimer comme de la peur de paraître vulnérable par exemple.

Puis, à votre rythme, vous pourriez vous confronter au regard de l’autre en suivant ce que l’on appelle en psychologie « l’exposition progressive ». L’idée est d’y aller étape par étape. Vous pourriez commencer avec quelqu’un que vous ne connaissez pas ou peu. Il est en effet parfois plus facile d’échanger avec une personne avec laquelle il n’y a pas d’enjeu affectif. Et, petit à petit, vous pourriez ensuite vous confier à des personnes plus proches de vous.


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Sophie Lantheaume

Docteur en psychologie de la santé

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