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L’auto-compression comme solution à la peur de la mammographie

{{ config.mag.article.published }} 20 mars 2019

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La douleur pousse de nombreuses femmes à renoncer au dépistage du cancer du sein par mammographie. Une étude française vient de montrer que l'inconfort de cette technique est mieux toléré quand les femmes contrôlent elles-mêmes la compression de leur poitrine.

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La mammographie est rarement une partie de plaisir. Outre la peur du résultat, la douleur liée à l’écrasement de la poitrine rebute de nombreuses femmes ; elle est d’ailleurs la raison pour laquelle les femmes refusent de continuer à participer au dépistage dans 25 à 45 % des cas. L’aplatissement du sein est pourtant essentiel comme le rappelle le Dr Philippe Henrot, responsable du service de radiologie de l’Institut de Cancérologie de Lorraine (ICL) : « La compression est faite pour réduire l’épaisseur du sein. On améliore ainsi la qualité de l’image et la possibilité de voir des anomalies, les plus petites possibles. Plus on réduit l’épaisseur du sein, meilleure sera l’image et plus on sera performant pour la détection. »

Une auto-compression plus importante et mieux tolérée

Les femmes tolèreraient-elles mieux la douleur si elles comprimaient elles-mêmes leur poitrine ? Une étude américaine de 2010 le laissait entendre. Le Dr Henrot a voulu le vérifier. Entre 2013 et 2015, il a coordonné une étude qui a inclus 549 femmes suivies dans 4 centres de lutte contre le cancer (l’ICL, l’Institut Bergonié de Bordeaux, l’Institut Curie de Paris et le Centre François Baclesse de Caen) mais également dans des cabinets privés nancéiens (le cabinet d’imagerie RX 125 et le service de radiologie de la polyclinique Majorelle) soit dans le cadre du dépistage organisé du cancer du sein soit pour des contrôles post-cancer.

Pour la moitié de ces femmes, la mammographie était réalisée classiquement par un manipulateur. L’autre moitié avait le contrôle de la pédale qui actionne les plaques comprimant la poitrine. « Le sein était d’abord positionné et comprimé par un manipulateur jusqu’à la valeur minimale en-dessous de laquelle l’appareil ne peut pas fonctionner. Elle n’est en général absolument pas gênante ou douloureuse. Ensuite, on donnait la pédale à la patiente » précise le radiologue.

Le résultat a été « une surprise » de l’aveu du Dr Henrot : non seulement les femmes comprimaient davantage leurs seins mais elles se plaignaient moins de la douleur. « Cela veut bien dire que, si une femme sait qu’elle peut s’arrêter quand elle veut parce qu’elle a le contrôle, elle tolère mieux cette compression. »

Une option pour les femmes réticentes

L’étude a également montré que la qualité de l’image obtenue n’était pas altérée. Un résultat important pour le Dr Henrot : « Nous voyons tous les jours des femmes réticentes à la mammographie. Elles nous demandent de leur faire uniquement une échographie ou de comprimer leurs seins le moins possible parce qu’elles ont souffert lors de leur visite précédente. Grâce à cette étude, nous avons montré que l’auto-compression est une option qui peut leur être proposée sans perte de chance. »

Même si l’auto-compression ne nécessite pas de matériel particulier, tous les centres de radiologie ne sont pas encore en mesure de la proposer. « Il faut que les équipes soient formées : qu’elles apprennent comment expliquer la technique à la patiente, comment gérer l’auto-compression… Par ailleurs, cette technique ne peut être proposée qu’à des femmes en mesure de rester debout tout en actionnant la pédale. Il ne faut donc pas qu’elle ait de problèmes orthopédiques par exemple. Certains fabricants commencent à proposer des systèmes plus ergonomiques avec une télécommande qu’on tiendrait dans la main mais c’est balbutiant… » explique le radiologue.

Il ne faut donc pas espérer pouvoir demander l’auto-compression le jour même de votre rendez-vous. Comme souvent en médecine, le changement de pratique prendra du temps et viendra des patients, comme le reconnaît le Dr Henrot : « Si les femmes sont de plus en plus nombreuses à demander l’auto-compression, on peut imaginer que les cabinets s’y mettront rapidement ».

Emilie Groyer

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