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Protéger sa peau du soleil… et l’environnement !

{{ config.mag.article.published }} 9 juillet 2025

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@Master1305/Shutterstock

Grâce aux nouveaux solaires, il est aujourd'hui possible de se protéger efficacement des méfaits du soleil tout en respectant l'environnement. On vous dit comment bien les choisir.

Le saviez-vous ? Quand on se baigne, 25 % de la crème solaire appliquée sur notre peau se disperse dans l’eau. L’ONG Surfrider a fait les comptes : cela correspond, chaque année, à 25 000 tonnes de produits solaires répandues dans l’océan.

Si le blanchiment des coraux est la conséquence la plus visible de cette pollution, d’autres organismes marins sont touchés par ce phénomène, comme les anémones de mer ou la posidonie. Sur le banc des accusés ? Certains filtres utilisés dans ces solaires, qui affectent la croissance, la reproduction et la mortalité de certaines espèces.

Il en existe deux sortes : les filtres chimiques ou organiques, issus de la pétrochimie, qui absorbent les UV ; et les filtres minéraux, d’origine naturelle, qui forment une barrière à la surface de la peau en réfléchissant les UV. Chacun présente des avantages et des inconvénients.

Une protection solaire indispensable

Pas question pour autant de faire l’impasse sur la crème solaire, qui préserve notre peau des rayons UVA et UVB, grands responsables des cancers cutanés, notamment le mélanome, dont le nombre de cas double tous les dix ans.

Face à ce problème de santé publique, la plupart des fabricants cherchent à élaborer des produits efficaces et sûrs, alliant haute performance et responsabilité vis-à-vis des écosystèmes. Mais, on ne va pas se mentir, « le produit parfait, qui n’aurait aucun impact sur l’environnement, n’existe pas encore », reconnaît Véronique Broutin, directrice du développement et de l’innovation à Embryolisse.

LE SPF, KÉSACO ?
SPF est le sigle de l’anglais sun protection factor, qui se traduit en français  par « facteur de protection solaire ».

C’est le rapport entre les doses d’UV nécessaires à l’obtention d’un coup de soleil sur une peau protégée et sur une peau non protégée. Elles dépendent de plusieurs facteurs (indice UV en lien avec  la météo, lieu d’exposition, surface de peau exposée, durée d’exposition, etc.).

Retenez que :

  • le SPF 15 bloque 93 % des rayons UVB et vous permet de rester au soleil 15 fois plus longtemps avant de prendre un coup de soleil que si vous n’aviez aucune protection ;
  • le SPF 30 bloque 96,7 %  des rayons UVB et vous permet de rester au soleil 30 fois plus longtemps avant de prendre un coup de soleil que si vous n’aviez aucune protection
  • le SPF 50 bloque 98 % des rayons UVB et vous permet de rester au soleil 50 fois plus longtemps avant de prendre un coup de soleil que si vous n’aviez aucune protection.

D’où l’importance de choisir un indice élevé !

Une nouvelle génération de crèmes

« Toutefois, on s’en rapproche de plus en plus, grâce à un cahier des charges très strict et à la sélection rigoureuse d’une nouvelle génération de filtres », ajoute-t-elle. Même volonté aux Laboratoires de Biarritz, la marque préférée des surfeurs, « où chaque ingrédient compte », rapporte Agnès Castelli, directrice de la communication scientifique de l’enseigne.

« Nous veillons à l’absence de substances controversées dans l’ensemble de la formule, en privilégiant les ingrédients d’origine naturelle et en excluant les composés issus de la pétrochimie et les perturbateurs endocriniens. »

Parmi les substances honnies, on citera l’octocrylène, déjà interdite dans plusieurs endroits du monde (îles Vierges, Hawaï…), mais aussi le benzophénone, l’homosalate, l’éthylhexyl méthoxycinnamate.

Des tests rigoureux

Pour mesurer l’efficacité d’un produit contre les UVA et les UVB et s’assurer de son impact minimal sur les écosystèmes aquatiques, on procède à une batterie de tests rigoureux.

Chez Avène, les filtres qui composent la gamme Intense Protect, c’est-à-dire le TriAsorB (produit breveté des Laboratoires Pierre Fabre), le ­Tinosorb S, l’Uvinul A+ et l’Uvinul T150, « ont été testés par l’observatoire océanologique de Banyuls-sur-Mer (Sorbonne Université et CNRS) sur des organismes marins (corail, phytoplancton et zooplancton) », précise Daniel Redoulès, docteur en sciences et responsable de la communication scientifique du laboratoire. Ils sont certifiés sans effets sur l’environnement naturel même en haute concentration.

Même démarche pour la marque Respectueuse : « Nous avons fait réaliser des triples tests d’écotoxicité avant de commercialiser une gamme qui se veut le moins polluante possible, avec 96 % d’ingrédients naturels dans la base, hors filtres solaires », explique sa cofondatrice Myriam Reynaud-Cleyet, ingénieure agronome.

Résultat ? Des produits respectueux de la faune et de la flore, dont les formules sont biodégradables et qui ne s’accumulent pas dans l’eau. Il aura fallu deux ans de recherche scientifique et pas moins de cent formulations différentes pour y parvenir. Une grande fierté pour la marque toulousaine, engagée aux côtés de l’ONG Expédition 7e Continent et soutenue par la Fondation Arc.

Haro sur le plastique

En plus d’épurer leurs formules, les fabricants cherchent à réduire ou à éliminer le plastique dans leurs emballages.

En 2020, La Roche-Posay a été la première marque à lancer un flacon fabriqué à partir de carton, qui contient 45 % moins de plastique qu’un flacon traditionnel. À Embryolisse, on a réduit de 28 % la consommation de plastique dans la fabrication des tubes, et 60 % du plastique utilisé est issu du recyclage. En remplaçant ses bouchons par des systèmes Open-Stop, Avène a réduit d’un tiers la quantité de plastique utilisée pour leur fabrication.

Si Respectueuse préfère les flacons en aluminium, recyclables à l’infini, la petite marque marseillaise Comme avant propose un stick solaire « au packaging 100 % carton », indique sa cofondatrice Sophie Parra. Le pain de 80 g équivaut à une bouteille de 200 ml – en plus de limiter les déchets plastiques, on gagne de la place dans la valise !

Bien regarder la liste des ingrédients

Face à l’offre exponentielle de ces nouveaux solaires dans les rayons, on n’a que l’embarras du choix. Comment s’y retrouver ?

Selon le Dr Candice Lesage, onco-dermatologue à l’institut du cancer de Montpellier, « il faut d’abord bien regarder la liste INCI(1) des ingrédients pour éviter ceux qui sont controversés et privilégier des formules écoresponsables(2) avec un SPF 50, soit de très haute protection. Surtout si vous avez la peau de claire à très claire, ou que vous suivez des traitements qui peuvent être photosensibilisants ».

Doser généreusement

Bon à savoir : l’efficacité d’une protection solaire dépend de la dose de produit utilisée. En laboratoire, elle est testée avec une application de deux milligrammes par centimètre carré de peau, soit l’équivalent d’une balle de golf sur l’ensemble du corps. Mais, dans la vie réelle, on applique seulement 25 % de la quantité recommandée, ce qui signifie que la protection est divisée par quatre. Alors on ne lésine pas sur la dose !

Tout aussi important, la facilité d’application et la sensorialité des produits : deux critères qui vous donneront envie d’en mettre et surtout… d’en remettre !

« Préférez les crèmes aux brumes en spray, car leur rémanence, c’est-à-dire la persistance de leur formulation sur la peau, sera supérieure », conseille le Dr Lesage. On n’oublie pas d’en appliquer environ toutes les deux heures, surtout si on a beaucoup transpiré, et après chaque baignade.

Adopter « une stratégie globale »

Dernier point : « Même correctement appliqué, un produit solaire n’est qu’un moyen de protection à intégrer dans une stratégie globale. » Celle-ci repose sur quelques règles de bon sens : éviter l’exposition entre midi et 16 heures, porter un t-shirt (si possible à manches longues), des lunettes de soleil, un chapeau ou une casquette, et rechercher l’ombre le plus souvent possible.

La crème solaire vient seulement en plus… pour protéger les zones découvertes !

SHOPPING

Astucieux

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Photoderm XDefense Ultra-Fluid SPF 50+, Bioderma.

Invisible et ultralégère, bourrée d’antioxydants, sa formule existe aussi version teintée pour un effet bonne mine. Très pratique : son format mini. C’est le tube de l’été à glisser dans son sac !

 

 

 

 

 

 

Irrésistible

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Spray solaire 100 % invisible SPF 50, Avène.

Ce lait au parfum irrésistible, à la texture soyeuse, et immédiatement absorbé par la peau, offre un fini invisible et un toucher doux. Le crush de l’été !

 

 

 

 

 

 

La crème de la crème

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Spray solaire SPF 50 visage et corps, Respectueuse.

Notée 100/100 sur Yuka, elle combine des filtres organiques de nouvelle génération. Sa texture gel-crème boostée à l’aloe vera et aux huiles de Karanja et de prune bio pénètre rapidement.

 

 

 

 

 

 

Sans compromis

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Crème solaire SPF 50 minérale solide à l’huile de Karanja, Comme avant.

Sans parfum ni huiles essentielles, composé d’un seul filtre minéral sans dioxyde de titane, ce stick à la texture crémeuse fond littéralement sur la peau.

 

 

 

 

 

 

Le must des surfeurs

Lait solaire satiné SPF 50 visage et corps, Laboratoires de Biarritz.

Enrichi en huile de noix de coco bio, son extrait breveté à base d’algue rouge combinée à un puissant antioxydant neutralise les radicaux libres et prévient le vieillissement cutané.

 

 

 

 

 

 

Surdoué

Fluide photo-âge SPF 50+, SVR.

Associé à des filtres anti-UV organiques de dernière génération, SPF 50+ et PA++++, ce fluide boosté à l’acide hyaluronique et à l’extrait de melon lisse les rides et les ridules, corrige les taches brunes, et protège aussi de la pollution !

1. La liste des ingrédients qui composent un produit cosmétique, indiqués sous leur dénomination INCI (nomenclature internationale des ingrédients cosmétiques), est obligatoirement inscrite sur son emballage.
2. De nombreuses marques choisissent de le préciser par des mentions comme « Ocean Protect », « Respect de la vie marine », « Respectueux des océans » ou encore « Reef Friendly ».

Retrouvez cet article dans le Rose magazine n°28


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Céline Dufranc

Présente depuis 2011 et notre numéro 1, elle a promené sa plume dans toutes nos rubriques : reportage, beauté, santé, forme et bien-être… Des sujets dont elle s’empare avec le vécu de celle qui a aussi connu le cancer et qui est aujourd’hui proche aidante auprès de sa maman, atteinte d’un myélome. Son style est dans l’ADN du magazine : enjoué, complice, résolument positif.

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