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ESMO 2023. Cancer du poumon : ce qu’il faut retenir

{{ config.mag.article.published }} 3 novembre 2023

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Le Pr Nicolas Girard, pneumo-oncologue et chef du département d’oncologie médicale de l’Institut Curie, décrypte pour nous les derniers résultats présentés au congrès européen de cancérologie de l'ESMO.

Retranscription :

Quelles avancées ont été présentées cette année ?

Cette année, au congrès de l’ESMO, plusieurs résultats pour l’amélioration de la prise en charge des cancers du poumon avec, dans les différentes situations cliniques, de nouvelles études qui montrent la possibilité de nouvelles stratégies et de nouveaux médicaments qui démontrent leur intérêt.

Qu’en est-il dans les cancers avancés ou métastatiques ?

D’abord, Pour les situations de cancers du poumon avancés ou avec des métastases, on se trouve dans la situation où il y a un groupe de tumeurs qui portent de façon très spécifique des anomalies dans les gènes de la tumeur pour lesquels on peut donc considérer ces anomalies comme des interrupteurs que l’on peut éteindre avec des traitements ciblés, qui peuvent être par voie orale ou voie injectable. Plusieurs résultats dans des sous-groupes particuliers parce que finalement chaque interrupteur est différent et correspond à un traitement spécifique. On sait identifier ces altérations aujourd’hui, on les recherche systématiquement au diagnostic.

Quelles sont ces altérations ?

Des altérations dans un gène qui s’appelle RET, avec un traitement, le selpercatinib, qui démontre dès le diagnostic, en premier traitement, sa supériorité à la chimiothérapie. Un deuxième groupe de tumeurs, les EGFR exon 20, où même chose, on démontre l’intérêt de l’amivantamab : un anticorps qui cible à la fois l’EGFR et une autre protéine présente à la surface des cellules cancéreuses, qui s’associe cette fois à la chimiothérapie, et ce dès la première ligne de traitement.

Et pour les tumeurs qui ne présentent pas ces anomalies génétiques ?

Pour les tumeurs sans ce type d’anomalies, le traitement de première intention, c’est plutôt l’immunothérapie, voire avec de la chimiothérapie. Par contre, après, lorsque le traitement perd de son efficacité, on se retrouve dans une situation où c’est une chimiothérapie de type Taxotère ou Docétaxel qui est utilisée. On a vu des résultats avec un anticorps conjugué à la chimiothérapie : ces nouveaux médicaments qui apportent la chimiothérapie directement dans la cellule cancéreuse, de façon plus ciblée. Le Datopotamab deruxtecan montre un bénéfice justement par rapport à cette chimiothérapie historique. C’est donc un premier pas vers l’utilisation de cette nouvelle classe de médicaments dans les cancers du poumon.

Et si le cancer est opérable ?

En situation de tumeurs opérables, le grand message, et on a maintenant 4 essais randomisés qui en montrent l’intérêt : avant d’opérer une tumeur opérable, avant d’aller chez le chirurgien, il faut faire de la chimiothérapie et de l’immunothérapie pour se “vacciner” soi-même contre les rechutes. C’est vraiment un message important, on a des études très reproductibles sur le sujet : on a une réduction de 40 % du risque de récidive en faisant “juste” 3 injections de chimiothérapie-immunothérapie avant d’opérer et ça, ça change complètement la donne. Les études sont très reproductibles. Donc le message c’est : un chirurgien ne doit pas opérer d’emblée un cancer du poumon, il faut passer par cette phase de traitement pré-opératoire. Voilà les éléments qui ont été partagés lors de ce congrès de l’ESMO.

Propos recueillis par Emilie Groyer


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Emilie Groyer

Docteur en biologie, journaliste scientifique et rédactrice en chef du site web de Rose magazine

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