Je fréquentais déjà régulièrement la Maison RoseUp à Paris lorsqu’un partenariat a été conclu entre la structure et le club d’aviron de Draveil (Essonne). Curieuse d’essayer, et emballée à l’idée que ce soit une activité d’extérieur dans un cadre de sport santé, j’y suis allée…et j’y suis restée ! Casanière et pas tellement sportive, cela n’était pas gagné ! Pourtant, depuis, je loupe très peu de séances. Quand je suis fatiguée, que j’ai la flemme, je me motive en me disant que même si je ne rame pas fort, je serai dehors, sur la Seine, à m’aérer la tête et l’esprit…
« Les premières séances ont été une galère… »
Une fois sur l’eau, la vie paraît plus douce que sur les berges. Les perspectives, les points de vue ne sont pas les mêmes. Dans le bateau, je me sens zen, privilégiée. Mon nouveau rêve est d’ailleurs de vivre sur une péniche ! Pourtant, il faut avouer que les premières séances ont été une galère (sans jeu de mot !). Il a fallu apprendre le geste, la technique, tout en étant synchronisé avec les autres rameurs. C’est là que la musique m’a aidée. En aviron, il faut un rythme. En musique aussi.
Ayant encore des opérations à venir, j’ai la sensation que ma vie est en éternel suspens, que beaucoup de choses stagnent. Avec l’aviron, j’avance, je progresse, je me projette…avec mon équipe. Nous prévoyons de participer au challenge national Avirose, en indoor, mais surtout de prendre le départ de la célèbre Vogalonga, à Venise. Une compétition de plus de 30 km qui se prépare toute l’année. Je n’aurais jamais pensé me lancer dans de tels défis sportifs. L’aviron m’a ouvert de nouveaux horizons, cassant certaines barrières que je me fixais. Je prévois, par exemple, de faire un saut en parachute, chose à laquelle je n’aurais jamais pensé auparavant !
« Grâce à ce sport, j’ai gagné en confiance »
En musique, aussi, je sors de ma zone de confort grâce à la confiance gagnée avec l’aviron. Moi qui ai toujours joué dans des orchestres, je prépare un programme spécial, chant et violon, en solo, pour la Vogalonga. C’est assez stressant mais aussi très excitant. Je vis l’aviron et la musique de la même manière : comme un partage. Que ce soit dans un orchestre ou en ramant, il n’y a pas d’autres enjeux que d’aller où nous l’avons décidé, et ensemble. Je suis super motivée à l’idée de mêler et de partager mes 2 passions, qui plus est dans un cadre aussi magique que Venise ! Aujourd’hui, je ne considère plus l’aviron comme « une activité » mais comme un pilier de ma vie, indispensable pour avancer en tant que personne, mais aussi pour prendre soin de moi. Comme la musique !
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