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Mon « sport-thérapie » : l’équitation par Dorothée

{{ config.mag.article.published }} 12 août 2024

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Mes petits moments avec Tirelire sont de véritables bouffées d’air pur dont il aurait été dommage de me priver !

Depuis 16 ans, Dorothée* et sa jument Tirelire forment une équipe soudée. Le cancer du sein métastatique qui touche la cavalière de 54 ans n’a rien changé. Sauf peut-être une chose : c’est Tirelire qui prend maintenant soin de Dorothée.

Aussi loin que je me souvienne, je suis toujours montée à cheval. Quand on m’a détecté un cancer du sein triple négatif en 2022, depuis métastasé à la colonne vertébrale, je me suis posé beaucoup de questions sur la suite à donner à ma pratique de l’équitation. Parallèlement, j’avais ma jument, Tirelire, depuis 16 ans. Il a fallu que je choisisse entre la laisser au pré, et prendre du recul, ou continuer de la voir et la monter, dans la mesure du possible. Bien sûr, mon oncologue penchait pour la première option. J’ai choisi la seconde…

Tirelire a très vite compris ce que je traversais

Il m’arrive d’être frustrée de constater que mes sensations ont changé, et que je ne peux plus assurer comme avant. Je ne saute quasiment plus d’obstacle, je n’ai pas le droit à la chute. Quand je suis fatiguée, je me rabats sur le travail à pied et le dressage. Sentir que je perds petit à petit mon niveau me rend parfois triste, et ça m’énerve. Mais je me console vite grâce à Tirelire. Elle a très vite compris, et peut-être même plus rapidement que moi, ce que je traversais. Elle a immédiatement changé de comportement. Comme si, désormais, c’était à elle de prendre soin de moi. Maintenant, quand je la monte, elle pointe ses oreilles vers moi et attend que je lui donne le feu vert pour augmenter la cadence. Alors, avec son air bien à elle, elle me dit « tu es sûre ? », avant de se mettre doucement et progressivement au petit galop. J’ai beaucoup de chance de l’avoir. Elle n’a pas choisi d’être avec moi, et il est de ma responsabilité de me bouger les fesses pour passer du temps avec elle. Un temps qui résonne comme une pause, un moment entre parenthèses, durant lequel je ne pense pas à la maladie, aux traitements, à la fatigue. Un temps où je suis dehors, en connexion avec la nature… et mon cheval.

J’ai la sensation que mon corps, mon dos se délient

Mes petits moments avec Tirelire sont de véritables bouffées d’air pur dont il aurait été dommage de me priver ! Physiquement aussi, l’équitation me fait du bien. Même ma kiné l’a remarqué ! Quand je monte, j’ai la sensation que mon corps et mon dos se délient, se déverrouillent. Je me sens plus alignée et moins fatiguée. Avec les traitements, j’ai beaucoup maigri, sans contrôle sur cette perte de poids. L’équitation m’aide à reprendre ces kilos évaporés. Ayant repris un mi-temps thérapeutique, entre ma vie professionnelle, celle de maman, mes rendez-vous médicaux et mes virées à l’écurie, les semaines sont parfois compliquées du point de vue organisationnel. Mais avec le cancer, on apprend que dans la vie, tant que cela nous fait du bien, il faut prendre tout ce qu’il y a prendre…

Mon_sport_Ma_Therapie-Rose_Magazine_RM26_Portfolio_Ugo_RichardÀ LIRE AUSSI : Retrouvez tous les épisodes de notre série Mon « sport-thérapie » ici.

*Cet entretien a été réalisé en janvier 2024. Nous avons appris depuis la publication de cet article que Dorothée était décédée. Nous avons toutefois décidé de la maintenir car ce témoignage lui tenait à cœur.


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Méryll Boulangeat

Ex-athlète de haut niveau (spécialiste de skicross, Médaille d’argent au championnat du monde de 2007), elle s’est reconvertie dans le journalisme après sa retraite sportive, en 2012. On la lit parfois dans L’Équipe, Le Monde, mais avant tout dans des revues consacrées à la montagne et aux activités outdoors. Depuis 2017, elle est notre Madame Sport et Évasion. « À travers mes sujets, j’espère apporter un peu de légèreté dans des vies quotidiennes parfois difficiles. »

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Activité physiqueAtelier

Avirose en autonomie

18 février 2025 • 13h30 - 14h30

L'Avirose, une pratique de l'aviron sur rameur, a été spécialement conçu par Jocelyne Rolland, kinésithérapeute, pour remobiliser ses muscles après une opération du sein et du creux de l'aisselle ou après une reconstruction mammaire. Particulièrement complet, il permet de renforcer les bras, les jambes mais aussi le tronc, sans risque. Cet atelier est animé par Juliette Moreau, kinésithérapeute et professionnelle de la Fédération Française d'Aviron. Si vous avez déjà bénéficié d'un entraînement avec nos intervenants, ce créneau horaire est fait pour vous ! En effet, cette session est EXCLUSIVEMENT réservée aux adhérentes ayant reçu l’autorisation de Juliette Moreau, coach sportif, pour une pratique en autonomie.

Activité physiqueAtelier

Atelier Gym posturale

18 février 2025 • 14h00 - 15h00

La gym posturale permet de relâcher les tensions, d’entretenir sa mobilité articulaire, de travailler le redressement de la colonne vertébrale, de modeler sa silhouette en douceur et même de stimuler le cerveau. Bref, que des bonnes choses !

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Avirose

19 février 2025 • 10h00 - 11h00

L'aviron Indoor (ou Avirose) se pratique sur un rameur, il est préconisé après une opération du sein et du creux de l'aisselle ou après une reconstruction. Ses bienfaits ? renforcer les 4 membres et le tronc, avec un geste adapté. Sa pratique remuscle les membres inférieurs et supérieurs parfois malmenés par les traitements de chimiothérapie et d’hormonothérapie. L'Avirose a été crée par Jocelyne Rolland, kinésithérapeute et est animée par Juliette Moreau, elle aussi kinésithérapeute et professionnelle de la Fédération Française d'Aviron.