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Cancer du poumon à petites cellules métastatique : enfin de nouveaux traitements

{{ config.mag.article.published }} 5 juin 2025

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Après trois décennies sans découverte significative, le traitement du cancer du poumon à petites cellules connait des avancées majeures grâce aux résultats de deux essais cliniques présentés cette année au congrès international de cancérologie de l'ASCO (Chicago).

Parce qu’il prolifère très rapidement, le cancer du poumon à petites cellules (forme relativement rare représentant environ 15% des cancers du poumon) est dans la majorité des cas diagnostiqué à un stade métastatique. La chimiothérapie est alors le traitement standard mais son efficacité est de courte durée. Quand elle ne fonctionne plus, les options thérapeutiques sont limitées.

La lurbinectedine en traitement de maintenance

L’une d’elles est la lurbinectedine, une molécule dérivée d’un petit animal marin, le tunicier, capable d’empêcher la prolifération des cellules. Jusqu’alors administrée quand la maladie reprogresse, la lurbinectedine a été testée dans l’essai (IMforte) en traitement de maintenance. « L’idée est de ne pas attendre la rechute mais de le donner juste après la première chimiothérapie, pour prolonger son effet » explique le Pr Nicolas Girard, oncologue thoracique à l’institut Curie.

Résultat : une réduction de 46 % du risque de progression ou de décès et une espérance de vie prolongée de 3 mois1.

Déjà disponible en France comme traitement de 2ème intention, la lurbinectedine pourrait donc trouver sa place plus précocement dans le protocole de traitement.

Le tarlatamab, nouveau traitement de 2ème ligne

Le tarlatamab pourrait bien représenter également une nouvelle option en cas d’échec d’une première ligne de  chimiothérapie. « Ce traitement est un anticorps bispécifique qui va faciliter l’action des lymphocytes T2 en les rapprocher physiquement la tumeur. Il agit en se fixant à la fois aux lymphocytes et aux cellules cancéreuses. Le cancer du poumon à petites cellules est un désert immunologique, difficile d’accès à notre système immunitaire. Cet anticorps va les aider à y pénétrer » commente le Pr Nicolas Girard, oncologue thoracique à l’institut Curie.

Dans l’étude DeLLphi-304, ce nouveau traitement a permis de prolonger l’espérance de vie de 5 mois, par rapport aux traitements standards, chez 30 à 35% des patients. « Ce n’est pas encore assez mais c’est un espoir majeur, commente le Pr Girard. C’est la première étude positive pour un traitement de 2ème ligne dans ce cancer. La précédente remonte à 30 ans et comparait la chimiothérapie aux soins palliatifs !« .

Côté effets secondaires, le tarlatamab peut provoquer un syndrome de relargage cytokinique. Le Pr Girard se veut toutefois rassurant : « Il s’agit d’une réponse inflammatoire, qui se traduit généralement par une fièvre, que l’on sait maîtriser. »

Au vu de ces résultats, le tarlatamab devrait bientôt bénéficier d’un accès précoce en France. Son efficacité sera également évaluée en traitement de première intention, en remplacement de la chimiothérapie, lors d’un prochain essai clinique.

1. En médiane
2. Cellules de notre système immunitaire capables de détruire les cellules tumorales.


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Emilie Groyer

Rédactrice en chef du site web de Rose magazine. Titulaire d'un doctorat en biologie, Emilie a travaillé 10 ans dans le domaine des brevets en biotechnologie avant d'opérer une reconversion dans le journalisme. Elle intègre la rédaction de Rose magazine en 2018. Sa spécialité : vulgariser des sujets scientifiques pointus pour les rendre accessibles au plus grand nombre.

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