Face aux cancers, osons la vie !



{{ config.search.suggestions }} soin de support Soin de socio-esthétique détente et bien-être perte de cheveux liée au cancer sport adapté au cancer ongles fragilisés par le cancer perte de sourcils liée au cancer maquillage des cils perte de cils liée au cancer rester féminine malgré le cancer

Cancer métastatique : « Je vis en alternant rémissions et récidives »

{{ config.mag.article.published }} 19 novembre 2018

{{ bookmarked ? config.sharing.bookmark.remove : config.sharing.bookmark.add }}

En 2012, le cancer du sein de Catherine Barre-Gascoin a récidivé pour la seconde fois, avec des métastases. Depuis, la jeune femme enchaîne les traitements, qui sont sans cesse à réadapter.

{{ config.mag.article.warning }}

Vous vivez avec un cancer du sein hormonodépendant métastasé depuis 2012 : actuellement, quels traitements suivez-vous ?

C. Barre-Gascoin : Jusque très récemment, j’ai combiné durant quatre mois une hormonothérapie (Exémestane) et une thérapie ciblée (Afinitor).

Je me suis arc-boutée des mois pour supporter la thérapie ciblée. Pour mettre toutes les chances de mon côté, j’ai supporté les mucites, les aphtes, les surinfections dans la bouche et les voies digestives. On a tâtonné, testé plusieurs dosages… Quand la bronchiolite obstructive a été diagnostiquée, il a bien fallu accepter l’évidence : je ne supportais pas ce traitement. On a abandonné l’Afinitor et conservé l’Exémestane seul. Pour d’autres femmes, cela dit, l’Afinitor a été parfaitement supporté et efficace.

Avant cela, j’ai eu cinq ans de tranquillité relative avec une autre hormonothérapie, le Létrozole. Et, avant cela encore, dix-huit mois sous Tamoxifène. J’en suis à ma deuxième récidive. À nouveau, les poumons ne sont pas clairs. Je suis dans une de ces phases compliquées où il faut renoncer à une routine jusqu’à présent efficace et se faire à un nouveau traitement.

Que vous a proposé votre oncologue ?

De rester confiante. De continuer à me projeter. De compter sur la thérapie hormonale seule pour m’emmener suffisamment loin, le temps que d’autres traitements viennent étoffer les médicaments existants pour soigner les prochaines rechutes. Car vivre avec un cancer métastatique, ce n’est que ça : alterner les rémissions, cette vie presque légère sans le cancer, et les récidives, où tout est remis en question ; jongler entre traiter le cancer et préserver la qualité de la vie ; gérer les thérapies, ne pas cramer toutes les cartouches tout de suite, monter en puissance, anticiper, préparer le coup d’après. C’est de la stratégie à long terme ! Et, dans cette stratégie, mon oncologue et moi sommes partenaires. Nous échangeons et décidons ensemble de ce qui sera le plus approprié pour moi.

Vous avez demandé à votre oncologue de ne rien vous cacher de ce qui vous attendait. Que vous a-t-il répondu ?

Je savais qu’il ne pourrait pas répondre pas à la question du temps qu’il me restait à vivre. Je lui ai donc demandé le temps le plus long qu’une de ses patientes avait vécu avec la même chose que moi. Il m’a répondu « quinze ans, et elle vit encore ». Sa réponse m’a donné des ailes ! Je ne survis pas, je vis !

Comme nous vivons d’ailleurs de plus en plus longtemps et de mieux en mieux avec un cancer métastasé, on a besoin de justesse sur le sujet. Il faut parler du cancer tel qu’il est : dire celui qui se guérit dans 75 à 80 % des cas, mais aussi celui qui métastase. Aujourd’hui, 44 000 femmes sont concernées par un cancer métastatique. Comme les autres, elles ont besoin d’être considérées, d’autant qu’elles ont elles aussi de belles histoires à raconter !

 


{{ config.mag.team }}

Céline Dufranc

Journaliste

20:13

Symptômes et diagnostic {{ config.podcast.label }}

Osons la vie – L’annonce du cancer. Sandrine : « Quand le diagnostic du cancer tombe, c’est le deuil de l’enfant que je dois faire… »

Chaque année en France, plus de 380 000 personnes reçoivent un diagnostic de cancer. L’annonce de la maladie est toujours un moment de bascule qui laisse une trace dans la mémoire de celles et ceux qui l’ont vécu. Découvrez l’histoire de Sandrine. Infirmière, mariée, Sandrine est une femme heureuse. Sauf qu’elle n’arrive pas à tomber enceinte. Elle se lance alors dans un parcours de PMA et enchaîne plusieurs tentatives toutes infructueuses. Il lui reste une chance, la dernière. C’est alors qu’on lui détecte une tumeur au sein.

22 avril 2024

20:16

Podcast {{ config.podcast.label }}

Osons la vie – L’annonce du cancer. Cynthia : « Mon gynéco m’envoie un email : “Ce n’est pas bon…” »

Chaque année en France, plus de 380 000 personnes reçoivent un diagnostic de cancer. L’annonce de la maladie est toujours un moment de bascule qui laisse une trace dans la mémoire de celles et ceux qui l’ont vécu. Dans cet épisode, découvrez l’histoire de Cynthia. Cynthia est créatrice de contenu sur les réseaux sociaux. Elle y fédère beaucoup de femmes touchées par un cancer du sein. Elle-même a vaincu la maladie. Elle garde un souvenir très précis du moment elle a su qu’elle avait un cancer. Elle se trouve alors à Paris, sur le toit du BHV. On est le mardi 13 septembre 2016.

8 avril 2024

21:44

Symptômes et diagnostic {{ config.podcast.label }}

Osons la vie – L’annonce du cancer. Nké : « Je découvre qu’on peut être atteint d’un cancer du poumon sans avoir jamais fumé »

Chaque année en France, plus de 380 000 personnes reçoivent un diagnostic de cancer. L’annonce de la maladie est toujours un moment de bascule qui laisse une trace dans la mémoire de celles et ceux qui l’ont vécu.  Dans cet épisode, découvrez l’histoire de Nké. En novembre 2020, Nké a été diagnostiquée d'un cancer du poumon. Un choc. Elle n’a jamais fumé.  Pourquoi elle ? Devenu rapidement métastatique, son cancer s’est finalement révélé être d’une forme rare. Admise dans un essai clinique en avril 2022, cette maman solo de 49 ans en a été exclu 7 mois plus tard.  À ce jour, aucun traitement spécifique n’existe pour elle.

25 mars 2024

51:36

Conférence {{ config.replay.label }}

Replay Webinaire médical – Les cancers du sein triple négatifs

Le cancer du sein triple négatif est un sous-type de cancer du sein particulièrement agressif qui touche souvent les femmes jeunes. Pourquoi ? Qu'est-ce qui le distingue des autres cancers du sein ? Est-il plus à risque de devenir métastatique ? Comment le soigne-t-on actuellement ? Où en est la recherche ? Le Dr Olivier Tredan, coordonnateur du département de cancérologie médicale du Centre Léon Bérard, accompagné de Claude Coutier, présidente du Collectif Triplettes Roses et Christelle, une Triplette, répondent à toutes vos questions.

14 mars 2024

{{ config.event.all }}

Bordeaux

Atelier

Hors les Murs à Castelnau de Médoc – Café RoseUp

21 mai 202414h15 - 16h00

Dans le cadre de notre projet Hors les murs, nous vous invitons à venir nous retrouver à  Castelnau de Médoc afin de participer à un temps d'échange avec Elisabeth, une patiente partenaire qui a traversé la maladie pour partager . vos ressentis , vos questions et expérience autour d'un thème. Ce moment de partage est organisé autour d'un goûter convivial et chaleureux. Le thème peut être revu le jour de l'atelier suivant les retours de chacune des participantes.

Paris

Activité physiqueAtelier

Activité Physique Adaptée : spéciale cancer métastatique

6 mai 202413h00 - 14h30

L’activité physique peut être proposée de manière bénéfique à toute personne atteinte de cancer, qu’elle soit en cours de traitement ou après traitement.

Bordeaux

Atelier

Hors les Murs à Arcachon – Café RoseUp

21 juin 202414h15 - 16h00

Dans le cadre de notre projet Hors les murs, nous vous invitons à venir nous retrouver à Arcachon afin de participer à un temps d'échange avec Elisabeth, une patiente partenaire qui a traversé la maladie pour partager, vos ressentis, vos questions et expérience autour d'un thème. Ce moment de partage est organisé autour d'un goûter convivial et chaleureux. Le thème peut être revu le jour de l'atelier suivant les retours de chacune des participantes.

Bordeaux

Atelier

Hors les Murs à Blaye – Café RoseUp

5 juin 202414h15 - 16h00

Dans le cadre de notre projet Hors les murs, nous vous invitons à venir nous retrouver à Blaye afin de participer à un temps d'échange avec Elisabeth, une patiente partenaire qui a traversé la maladie pour partager . vos ressentis , vos questions et expérience autour d'un thème. Ce moment de partage est organisé autour d'un goûter convivial et chaleureux. Le thème peut être revu le jour de l'atelier suivant les retours de chacune des participantes.