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Cancer et sexualité : l’hormonothérapie diminuerait la libido

{{ config.mag.article.published }} 1 juin 2017

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Ce traitement inhibiteur d’hormones diminuerait aussi la libido. Fantasme ou réalité ?

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« Je n’ai plus aucun désir, plus de plaisir. L’hormonothérapie a été pour moi une castration chimique. Je me sens totalement dépossédée de ma vie. » Difficile d’imaginer Nathalie, femme superbe, gaie et sociable, privée de vie sexuelle. Et pourtant, elles sont nombreuses, à l’instar de cette quadragénaire, à faire le lien entre leur traitement hormonal et les pannes, voire l’absence de libido. Cependant, selon les médecins, on ne peut imputer les troubles sexuels au seul traitement hormonal. « La prescription d’hormonothérapie arrive en fin de parcours, explique Anne Lesur, oncosénologue à Nancy. Les femmes ont déjà subi chirurgie, chimio, radiothérapie, elles sont fatiguées, leur vie sexuelle souvent très altérée… Entendre qu’elles vont devoir, en plus, supporter un traitement pendant cinq ans peut être la goutte qui va faire déborder le vase ! » Donc troubles sexuels réels, mais liés au contexte plus qu’au seul traitement hormonal: une étude américaine portant sur des femmes non malades, placées sous tamoxifène, n’a démontré aucun changement significatif de leur sexualité*.

« Les rapports sexuels sont parfois douloureux »

Le constat est le même pour les malades ayant subi des traitements moins épuisants que la trilogie opération-chimio-radio. C’est le cas de Marie-Thérèse, sous tamoxifène depuis deux ans, qui vit fort bien à 48 ans son nouvel état hormonal : « On m’a enlevé une tumeur au sein. Ensuite, juste des rayons. J’ai commencé l’hormono en bon état général et sans me poser de questions. Résultat, le traitement n’a eu aucune incidence sur ma vie intime. » Reste que dans la grande majorité des cas, et quelles que soient les raisons physiques ou psychologiques, les traitements hormonos ont des effets secondaires avérés « libido zéro » : sécheresse vaginale, transpiration, bouffées de chaleur pour le tamoxifène, fatigue, douleurs articulaires pour les anti-aromatases. Bien des patientes comme Heidi, séduisante trentenaire, ont le sentiment de perdre le contrôle de leur corps : « Les rapports sexuels sont parfois douloureux, raconte cette jeune mariée. Une appréhension s’installe, on est moins spontané, moins demandeur.

Le sexe c’est pas comme le vélo. Sans pratiquer, on oublie vite

Même si certains oncologues rechignent à évoquer ces effets secondaires, des solutions existent et il ne faut pas attendre d’avoir mal durant les rapports pour y avoir recours. Pour celles qui n’osent pas en parler à l’hôpital, une gynécologue peut être de bon conseil.« J’ai une gyné extra, raconte Mélody, qui a rencontré le cancer à 28 ans. Après ablation et chimio, l’oncologue m’a prescrit une hormono. Mais c’est ma gyné qui m’a parlé des effets secondaires. Elle m’a conseillé de l’homéopathie, une hydratation régulière des muqueuses, même hors rapports sexuels. Et, surtout, elle m’a donné un conseil : « Le sexe, c’est pas comme le vélo. On oublie vite. Alors, force-toi à faire l’amour, car c’est à ce prix-là que le plaisir reviendra. » Six ans après, je ne peux pas dire que j’ai été maillot jaune du Tour de France du sexe. En revanche, ma vie intime a été harmonieuse. »

Le choix du refus

Enfin, certaines femmes choisissent de refuser l’hormonothérapie. C’est le cas de Marie, 37 ans, qui après ablation et chimio a décidé de « stopper là les dégâts ». « Je venais de me marier quand j’ai appris que j’avais un cancer. Après la mastectomie, notre vie sexuelle a été minimale. Je ne me voyais pas imposer à mon mari cinq ans de plus d’abstinence ! Entre la perspective d’une possible rechute et celle d’un divorce, j’ai fait un choix. » Si suivre ou non l’hormonothérapie reste du ressort de chacune, l’essentiel demeure d’être bien informée du rapport bénéfice/risque, différent selon que la tumeur est faiblement ou fortement hormono-dépendante : « Il est primordial d’associer la patiente au choix de l’hormono, conclut Anne Lesur. Pour une femme jeune avec une petite tumeur, c’est presque de la prévention. Mais dans le cas d’un cancer avec une dizaine de ganglions atteints, cela diminue de moitié le risque de récidive. » Rien n’est irréversible. Treize ans après son cancer, Cathie a retrouvé une sexualité épanouie : « J’ai passé cinq ans sans aucune libido et il m’est arrivé de pleurer de frustration. Mais très vite après l’arrêt des hormones, miracle, tout est revenu ! Le désir, le plaisir et la joie de se retrouver. »

Nathalie Vallez

* « Changes to sexual well-being and intimacy after breast cancer », J.M. Ussher, J. Perz, E. Gilbert, 2012.


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La rédaction de Rose magazine

20:13

Symptômes et diagnostic {{ config.podcast.label }}

Osons la vie – L’annonce du cancer. Sandrine : « Quand le diagnostic du cancer tombe, c’est le deuil de l’enfant que je dois faire… »

Chaque année en France, plus de 380 000 personnes reçoivent un diagnostic de cancer. L’annonce de la maladie est toujours un moment de bascule qui laisse une trace dans la mémoire de celles et ceux qui l’ont vécu. Découvrez l’histoire de Sandrine. Infirmière, mariée, Sandrine est une femme heureuse. Sauf qu’elle n’arrive pas à tomber enceinte. Elle se lance alors dans un parcours de PMA et enchaîne plusieurs tentatives toutes infructueuses. Il lui reste une chance, la dernière. C’est alors qu’on lui détecte une tumeur au sein.

22 avril 2024

20:16

Podcast {{ config.podcast.label }}

Osons la vie – L’annonce du cancer. Cynthia : « Mon gynéco m’envoie un email : “Ce n’est pas bon…” »

Chaque année en France, plus de 380 000 personnes reçoivent un diagnostic de cancer. L’annonce de la maladie est toujours un moment de bascule qui laisse une trace dans la mémoire de celles et ceux qui l’ont vécu. Dans cet épisode, découvrez l’histoire de Cynthia. Cynthia est créatrice de contenu sur les réseaux sociaux. Elle y fédère beaucoup de femmes touchées par un cancer du sein. Elle-même a vaincu la maladie. Elle garde un souvenir très précis du moment elle a su qu’elle avait un cancer. Elle se trouve alors à Paris, sur le toit du BHV. On est le mardi 13 septembre 2016.

8 avril 2024

51:36

Conférence {{ config.replay.label }}

Replay Webinaire médical – Les cancers du sein triple négatifs

Le cancer du sein triple négatif est un sous-type de cancer du sein particulièrement agressif qui touche souvent les femmes jeunes. Pourquoi ? Qu'est-ce qui le distingue des autres cancers du sein ? Est-il plus à risque de devenir métastatique ? Comment le soigne-t-on actuellement ? Où en est la recherche ? Le Dr Olivier Tredan, coordonnateur du département de cancérologie médicale du Centre Léon Bérard, accompagné de Claude Coutier, présidente du Collectif Triplettes Roses et Christelle, une Triplette, répondent à toutes vos questions.

14 mars 2024

21:14

Symptômes et diagnostic {{ config.podcast.label }}

Osons la vie – L’annonce du cancer. Emma : « Je vais sélectionner les personnes qui seront à mes côtés »

Chaque année en France, plus de 380 000 personnes reçoivent un diagnostic de cancer. L’annonce de la maladie est toujours un moment de bascule qui laisse une trace dans la mémoire de celles et ceux qui l’ont vécu. Dans cet épisode, découvrez l’histoire d’Emma. Alors qu’elle passe un oral d’anglais, Emma ressent une forte douleur dans sa poitrine. Elle consulte rapidement son médecin généraliste qui n’est autre que sa meilleure amie. C’est pas elle qu’elle apprendra qu’elle est atteinte d’un cancer du sein, une annonce qui réveille le côté guerrier de cette ancienne sportive.

11 mars 2024

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Vie sentimentale et sexualitéAtelier

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Venez discuter de vos problématiques, sans tabou, avec notre sexologue, Justine Henrion. Elle vous donnera de précieux conseils pour renouer avec votre corps et vivre une sexualité plus épanouie.

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Café sexo – Réapprendre son corps après le cancer

30 mai 202411h00 - 12h00

Comment se réapproprier son corps après la maladie ? Peut-on retrouver une sexualité comme avant ? Venez poser toutes vos questions à notre sexologue, Justine Henrion. Elle vous donnera de précieux conseils pour renouer avec votre corps et vivre une sexualité plus épanouie.

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6 mai 202413h30 - 15h30

Je suis sous hormonothérapie, dois-je bannir certains aliments de mes repas ? C'est quoi les aliments dits hormone-like ? Dois-je opter pour des compléments alimentaires et en éviter certains ?  Notre onco-diététicienne répondra à toutes ces questions (et bien d'autres) lors de cet atelier. Elle vous donnera également des conseils pour conserver une alimentation saine et équilibrée, pendant votre traitement d'hormonothérapie.