Ostéopathie, hypnose, acupuncteur… Comme 4 français sur 10, vous avez recours aux médecines douces mais vous avez parfois du mal à trouver un « bon » praticien ? Ça, c’était avant la création de Medoucine.com
Créé par Solange Arnaud, une polytechnicienne passionnée ayant travaillé pendant 10 ans dans le monde de la santé, ce site internet allie utilité et efficacité : « J’ai souhaité créer un réseau de thérapeutes de confiance et qualifiés », explique la fondatrice. Pour l’instant, ils sont répartis dans la région parisienne et, dès début 2018, toutes les régions de la France métropolitaine seront concernées ».
« Chaque praticien est sélectionné pour ses compétences après entretien »
Pour figurer sur cette plateforme, il faut d’abord montrer patte blanche. La sélection est extrêmement rigoureuse : « Chaque praticien est sélectionné pour ses compétences après entretien, poursuit-elle. Il doit être recommandé par ses pairs et/ou ses patients et posséder des diplômes et formation répondant aux standards reconnus pour leur pratique ». De véritables « enquêtes » sont réalisées pour chaque cas. Une fois qu’un professionnel est jugé apte à figurer sur Medoucine.com, il doit s’engager à respecter une « charte de déontologie l’obligeant ainsi à exercer son métier dans les règles de l’art ». L’évaluation en continu du praticien par ses patients sur le site internet permet de garantir l’efficacité et la bienveillance de celui-ci, et s’il ne l’est pas, son renvoi du site est immédiat.Pour l’instant, seules les médecines douces pour lesquelles les connaissances et les études scientifiques attestent de leur efficacité sont représentées. C’est le cas de l’ostéopathie et la chiropraxie, l’hypnose, la naturopathie, la médecine traditionnelle chinoise (dont acupuncture), les thérapies brèves (dont réflexologie, psychothérapie et sophrologie) et enfin le yoga et la méditation. Sur le site, chaque praticien dispose d’un profil, sur lequel figurent plusieurs informations : sa formation, le déroulement, la durée et le prix d’une séance, ainsi que des avis de patients.
« Il faut lutter contre les charlatans »
Solange Arnaud rappelle que « Medoucine n’est pas une alternative à la médecine traditionnelle, mais un complément. Une aide pour mieux supporter les traitements, un moyen pour conserver la santé et le bien-être au quotidien ». Autre objectif, et non des moindres, empêcher les charlatans de sévir. « Il est important de délivrer une information claire et transparente sur les médecines douces et lutter contre les personnes mal intentionnées qui profitent du peu de réglementation existante pour arnaquer leurs clients ».En effet, avec des tarifs variables et exorbitants, des mensonges (qui peuvent devenir dangereux lorsqu’il est conseillé d’arrêter son traitement médical), avec peu ou aucune formation, les « charlatans » ternissent l’image des médecines complémentaires. Heureusement, la Miviludes (Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires) veille au grain.
Adèle Dubois