Créative
Dès ses débuts, elle comprend que l’équipement nécessaire au travail délicat qu’elle effectue sur la peau et le corps n’existe pas. Elle a donc créé et fait fabriquer des aiguilles semblables à des pinceaux et des pigments aux couleurs stables. Son but : (re)donner aux femmes une beauté naturelle et durable.
Entreprenante
Quand une de ses amies lui demande de reconstruire ses aréoles mammaires après une double mastectomie, Maud décide de se former auprès d’un cador du maquillage hyperréaliste : Toni Belfatto. Une révélation. Son travail prend alors une nouvelle dimension : la réparation.
Persévérante
Elle se fracture l’épaule en 2010, en chutant lors d’un concours de saut d’obstacles. « Cet accident a été la chance de ma vie », sourit cette cavalière émérite. Durant 3 mois, elle doit cesser son activité d’esthéticienne et en profite pour se concentrer sur le maquillage permanent. Un domaine encore peu connu, mais dont elle décide de devenir LA référence.
Généreuse
Dans ses salons, Maud offre aux femmes marquées par le cancer le tatouage des aréoles mammaires à l’occasion d’Octobre rose et, toute l’année, dans ses centres de formation. Son engagement dans l’accompagnement après cancer ne s’arrête pas là : Maud propose également des techniques pour camoufler les cicatrices ou étoffer les sourcils.
Tatouée
Sur son dos figure un dragon en pleine élévation. Sur son épaule gauche, un méditant côtoie une carpe koï. Des fleurs dissimulant une guerrière ornent son avant-bras droit. Ces dessins révèlent les deux facettes de sa personnalité : à la fois yin et yang, force et tranquillité.
Passionnée
Aujourd’hui, Maud collabore avec des hôpitaux et l’Institut français du sein, à Paris. Mais elle confie avoir « bien galéré » pour convaincre les médecins que son savoir-faire avait un réel intérêt pour le bien-être de leurs patientes. Jusqu’à ce qu’un oncologue, Alain Toledano, lui ouvre les portes de son centre de médecine intégrative : l’institut Rafaël.
Emilie Groyer
Photographie de Benjamin Decoin
Retrouvez cet article dans Rose Magazine (Numéro 23, p. 50)