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En Gironde, le tatouage réparateur peut désormais être pris en charge par la CPAM

{{ config.mag.article.published }} 25 octobre 2021

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Odré, 35 ans, et tout juste dix ans de métier comme artiste-tatoueuse. Photo : Anne-Charlotte Compan

Des femmes en post-traitement du cancer du sein du département peuvent bénéficier depuis septembre 2021 d’une prise en charge de leur tatouage réparateur par la CPAM. À l’initiative de ce nouveau dispositif : l’association Soeurs d’Encre. Qui est concerné ? Comment ça marche ? Sa fondatrice nous dit tout.

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Une rose épanouie sur un sein reconstruit, un ruban épousant une cicatrice ou encore un phénix en majesté sur un buste désormais plat, les tatouages sont des symboles de reconquête d’elles-mêmes et de leur corps pour celles qui ont combattu le cancer. Ils ne sont pourtant pas accessibles à toutes les femmes notamment à cause de leur prix. « Entre 300 € et 1000 € suivant la taille du tatouage », indique Nathalie Kaïd, fondatrice de Sœurs d’Encre. L’association, basée à Bordeaux, s’est fait connaître aux travers des événements Rose Tattoo qui, depuis 2016, se déroulent un peu partout au moment d’Octobre Rose. Il s’agit d’offrir aux femmes en post-traitement de cancer du sein des tatouages artistiques et réparateurs.

Reconnue en 2019 comme soin oncologique de support, elle souhaitait élargir à toute l’année, et à plus de femmes, surtout les plus précarisées, un accès gratuit à ce soin. Comment ? En permettant qu’il soit pris en charge par la Caisse Primaire d’Assurance Maladie (CPAM). C’est désormais possible en Gironde où un dispositif, piloté par Sœurs d’Encre en collaboration avec la CPAM du département, est en test depuis septembre 2021.

Première étape : constituer un dossier

Pour bénéficier de cette prise en charge, tout passe par Sœurs d’encre. C’est donc à elle qu’il faut d’abord présenter son projet de tatouage par mail. Et c’est elle qui va se charger de constituer le dossier en commençant par vérifier que la personne réside bien en Gironde (une attestation de domicile sera à fournir), et que le niveau de revenus de foyer entre bien dans les critères de prise en charge (un avis d’imposition sera demandé). Autre critère impératif : avoir terminé les traitements.

Un entretien sera nécessaire pour contrôler qu’il n’y a pas de contre-indication médicale au tatouage (une immunodépression par exemple), et pour cerner les attentes de la personne. « Avoir envie de se faire tatouer aujourd’hui pour finalement décider de se faire reconstruire un an après, ça n’a pas de sens. Un tatouage c’est pour la vie, il faut être sûre de ce que l’on fait », insiste Nathalie Kaïd.

Aller plus loin

L’artiste est choisie par la future cliente parmi le réseau de tatoueuses de Sœurs d’Encre (une soixantaine). La tatoueuse fournit

alors un devis qui sera joint au dossier que l’association enverra à la CPAM de Gironde. Après évaluation en commission, la décision sera transmise à Sœurs d’encre qui en informera la bénéficiaire. Cette dernière n’aura plus alors qu’à trouver un rendez-vous avec la tatoueuse qui, elle, sera payée directement par la CPAM.

Nathalie Kaïd espère pouvoir proposer un à deux dossiers par mois d’ici la fin de l’expérimentation en septembre 2022. « Si c’est positif, l’objectif est d’essaimer ce partenariat auprès d’autres caisses d’assurances maladie ».

INFO +

Pour envoyer un mail à l’association, écrivez à cette adresse :  soeursdencre@gmail.com

Retrouvez toutes les informations concernant les tatouages réparateurs proposés par Sœurs d’encre dans cette vidéo :

 


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Paul Thorineau

Journaliste

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