Face aux cancers, osons la vie !



{{ config.search.suggestions }} soin de support Soin de socio-esthétique détente et bien-être perte de cheveux liée au cancer sport adapté au cancer ongles fragilisés par le cancer perte de sourcils liée au cancer maquillage des cils perte de cils liée au cancer rester féminine malgré le cancer

Cancer du poumon : l’immunothérapie triple la survie des patients

{{ config.mag.article.published }} 26 août 2019

{{ bookmarked ? config.sharing.bookmark.remove : config.sharing.bookmark.add }}

Une nouvelle étude démontre une nouvelle fois que l'immunothérapie devient incontournable dans le traitement du cancer du poumon : son utilisation en deuxième ligne triple la survie des patients à 4 ans en comparaison à une chimiothérapie classique.

{{ config.mag.article.warning }}

Un nouvel article, publié récemment dans la prestigieuse revue Lancet Oncology1, le confirme : l’immunothérapie constitue un tournant dans le traitement du cancer du poumon. Cette étude, qui porte sur l’analyse des résultats de 4 études précédentes, montre que 14% des patients atteints d’un cancer du poumon non à petites cellules ayant reçu en 2ème ligne de traitement le nivolumab, un anticorps dirigé contre PD1 (lire notre article « Immunothérapie : le point sur les anticorps anti-PD1 et PDL1 »), sont encore en vie à 4 ans. Un taux de survie 3 fois supérieur à celui obtenu avec la chimiothérapie (5%). Les résultats sont encore plus impressionnants lorsqu’on se focalise sur les patients qui répondent au traitement2 pendant au moins 6 mois. Pour cette sous-population, qui représente 84% des patients répondeurs, le taux de survie à 4 ans s’élève à 56%.

L’immunothérapie en routine

« Ces résultats illustrent clairement que l’immunothérapie apporte un changement majeur dans le pronostic des malades » commente le Dr Jérôme Fayette, cancérologue médicale en pneumologie au Centre Léon Bérard à Lyon. Il pondère toutefois : « L’immunothérapie ça ne marche pas sur tout le monde mais quand ça marche, ça marche très bien. » À tel point que l’immunothérapie est maintenant proposée en routine. « Aujourd’hui, pour décider du traitement, on commence déjà par regarder les anomalies moléculaires. Si on en trouve, et qu’on dispose d’un traitement capable de la bloquer, on va donner une thérapie ciblée (anti-ROS, anti-EGFR…). Sinon, on regarde le marqueur PDL1. Si au moins 50% des cellules de la tumeur l’expriment, alors on va donner du pembrolizumab, le seul anticorps anti-PD1 remboursé en première ligne de traitement, en combinaison avec une chimiothérapie. Sinon, on administre la chimiothérapie seule. » explique l’oncologue. Et si la tumeur progresse ? « Les patients qui ont reçu de l’immunothérapie en 1ère ligne, et qui ont développé une résistance, recevront de la chimiothérapie. Ceux qui ont eu de la chimiothérapie en 1ère ligne passeront à l’immunothérapie avec du pembrolizumab, du nivolumab ou du atezolizumab [les 3 anticorps anti-PD1/PDL1 autorisés en première ligne, NDLR]. »

L’immunothérapie bientôt proposée en première ligne à l’ensemble des malades ?

Mais l’oncologue espère que ces anticorps seront bientôt plus largement prescrits : « Pour le moment, seul le pembrolizumab est remboursé en première ligne pour les patients présentant une expression de PDL1 supérieure à 50%. Pourtant les autres anticorps ont obtenu une autorisation de mise sur le marché. Quand ils obtiendront le remboursement, on pourra administrer de l’immunothérapie en 1ère ligne à quasiment tous les patients, quel que soit leur statut PDL1. Et pour les patients avec une expression élevée de PDL1, supérieure à 50%, il faudra se poser la question suivante : est-ce qu’on continue à l’utiliser en combinaison avec de la chimiothérapie ou est-ce qu’on le prescrit en monothérapie ? Les dernières données montrent qu’on pourrait se passer de chimio. »

Emilie Groyer

2. Patients dont la tumeur régresse en réponse au traitement

{{ config.mag.team }}

Emilie Groyer

Docteur en biologie, journaliste scientifique et rédactrice en chef du site web de Rose magazine

Recherche et essais cliniquesC'est quoi la différence

Essais cliniques. Phases 1, 2, 3, c’est quoi la différence ?

Les essais cliniques permettent de déterminer l’efficacité et la toxicité d’un médicament. Cette évaluation comporte 3 phases. Quelles sont leurs différences dans le cadre du cancer ? On vous explique.

12 avril 2024

21:44

Symptômes et diagnostic {{ config.podcast.label }}

Osons la vie – L’annonce du cancer. Nké : « Je découvre qu’on peut être atteint d’un cancer du poumon sans avoir jamais fumé »

Chaque année en France, plus de 380 000 personnes reçoivent un diagnostic de cancer. L’annonce de la maladie est toujours un moment de bascule qui laisse une trace dans la mémoire de celles et ceux qui l’ont vécu.  Dans cet épisode, découvrez l’histoire de Nké. En novembre 2020, Nké a été diagnostiquée d'un cancer du poumon. Un choc. Elle n’a jamais fumé.  Pourquoi elle ? Devenu rapidement métastatique, son cancer s’est finalement révélé être d’une forme rare. Admise dans un essai clinique en avril 2022, cette maman solo de 49 ans en a été exclu 7 mois plus tard.  À ce jour, aucun traitement spécifique n’existe pour elle.

25 mars 2024

02:05

VaccinothérapieTout savoir sur

La Minute du Dr RoseUp – La vaccinothérapie, késako ?

La vaccinothérapie fait partie de ce qu’on appelle les immunothérapies : ces nouveaux traitements dont le but est de stimuler notre organisme pour qu’il lutte par lui-même contre le cancer. Comment ça marche ? On vous explique tout.

8 mars 2024

01:00

Symptômes et diagnosticTout savoir sur

La Minute du Dr RoseUp – La radiologie interventionnelle, késako ?

Aujourd’hui, on vous dit tout sur cette technologie de pointe qu’est la radiologie interventionnelle. Ça sert à quoi ? Comment ça marche ? Quels sont ses avantages ? Le Dr RoseUp, incarné par le Dr Kierzek, vous explique tout.

9 février 2024

{{ config.event.all }}

Bordeaux

HormonothérapieConférence

Conférence – Comprendre et pallier les effets indésirables de l’hormonothérapie

16 mai 202413h30 - 15h00

L’hormonothérapie est synonyme pour beaucoup de bouffées de chaleur, prise poids, douleurs articulaires, sécheresse vaginale et autres joyeusetés ! Comment vivre avec une hormonothérapie ? Comment adoucir ou éviter les effets secondaires ? Venez rencontrer Bérangère ARNAL-MORVAN, médecin de la femme et phytothérapeute. Conférencière et enseignante en France et à l’étranger, elle est l’auteure de nombreux ouvrages et articles sur la santé de la femme au naturel. 

Bordeaux

HormonothérapieAtelier

Café RoseUp- Spécial Hormonothérapie

14 mai 202415h00 - 16h30

Le Café RoseUp est un moment de partage organisé autour d'un goûter convivial et chaleureux.  L'idée ? Vous offrir l'opportunité d'échanger avec d'autres femmes qui traversent la même épreuve que vous, dans un cadre bienveillant. Chaque semaine, une nouvelle thématique est abordée. Aujourd'hui, le Café RoseUp est animé par Valérie, une patiente partenaire qui a elle-même été touchée par la maladie. Thème du jour : L'hormonothérapie

Bordeaux

TraitementsAtelier

ETP* pendant les traitements – Le rôle des soins support ?

7 mai 202411h00 - 12h00

Le Dr Ivan Krakowski, oncologue, vous présentera le rôle des soins supports et vous expliquera comment ils peuvent vous soulager durant les traitements.

Bordeaux

TraitementsAtelier

ETP* pendant les traitements – Le rôle des soins support ?

20 mars 202414h00 - 15h00

Le Dr Ivan Krakowski, oncologue, vous présentera le rôle des soins supports et vous expliquera comment ils peuvent vous soulager durant les traitements.