Cerveau
En ébullition. Au-delà de ses travaux habituels, le Pr Grynberg planche avec son équipe sur le prélèvement d’ovocytes sans stimulation ovarienne. La technique, « particulièrement intéressante en cas de cancer du sein », par exemple, « requiert encore des améliorations ». À suivre donc…
Yeux
Tournés vers l’avenir. Michael Grynberg est très optimiste pour le futur de sa profession. Son objectif : mettre fin à la « double peine » infligée aux femmes malades pour que le cancer ne les rattrape pas après la guérison en les frustrant dans leur désir d’enfant. Il a d’ailleurs créé la Société française d’oncofertilité afin « d’harmoniser les approches et de permettre à toutes d’accéder à ces consultations ».
Oreilles
À l’écoute. Et pas seulement en consultation. Ses patientes ont toutes son adresse mail, et parfois même son portable. Du coup, 150 messages tombent chaque jour dans sa boîte ! Et si, il répond à tous.
Estomac
Plein de bulles… Notre doc carbure dès le matin au soda light. Une vraie « addiction ».
Pieds
Sur terre. Petit-fils d’immigrés polonais illettrés, Michael Grynberg est le premier de sa famille à avoir eu « la chance de faire des études ». La médecine s’est imposée à lui dès l’enfance.
Moto
Une vraie prothèse! Accro depuis ses 18 ans, le Pr Grynberg a toutefois mis au garage le « deux-roues passion » de ses jeunes années pour le remplacer au quotidien par le « deux-roues pratique ». Trafic parisien oblige…
Mollets
Musclés. Rester actif est la priorité de Pr Michael. À 40 ans, il est actuellement branché foot (en salle), sa « manière de se défouler ». Mais le grand amour sportif de sa vie reste le tennis, démarré à 7 ans.
Bras
Réquisitionnés tous les matins vers 7 heures par ses enfants. Plusieurs fois par semaine, le « professeur 100 à l’heure » s’organise aussi pour superviser les devoirs.
Poignet
Toujours orné d’une belle montre. Logique, avec un emploi du temps aussi cadencé. Encore plus pour un collectionneur.
Mains
Agiles, comme le sont celles d’un chirurgien. Ce spécialiste en fertilité reçoit environ 300 malades par an en consultation. Il leur explique en quoi les traitements à venir peuvent compromettre une future grossesse et évoque avec elles les options les mieux adaptées à leur cas: prélèvement d’ovocytes ou de tissu ovarien (qui, si la réimplantation réussit, peut permettre d’annuler une ménopause précoce). Environ 90 % des femmes qui le consultent choisissent d’effectuer un prélèvement. Mais la plupart n’ont pas encore demandé à « décongeler » les cellules et tissus prélevés pour essayer d’avoir un bébé. Ce champ d’études reste « très récent ».
Céline Dufranc