Face aux cancers, osons la vie ! Aujourd’hui, on parle d’un effet secondaire redouté de certains traitements du cancer : la chute des cheveux, mais aussi des sourcils, cils, barbe, ainsi que des poils sous les aisselles et sur le pubis.
C’est ce qu’on appelle : l’alopécie.
C’est dû à quoi ?
Certains produits de chimiothérapie, en plus de s’attaquer aux cellules cancéreuses, s’attaquent aussi aux cellules saines à l’origine des poils et des cheveux.
L’alopécie peut être partielle ou complète. Ce phénomène n’a rien à voir avec l’efficacité du traitement ou avec la gravité de la maladie. C’est un effet secondaire lié au type de médicament employés, à la dose administrée, au nombre de cures de chimio, mais aussi à la qualité des cheveux et à l’âge des patients.
Combien de temps ça dure ?
La chute des cheveux et poils intervient de façon progressive et commence entre 15 jours et 3 semaines après la première chimio. Dans la grande majorité des cas, ils repoussent environ 6 à 8 semaines après la fin du traitement. Les alopécies définitives sont rares.
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Ça arrive aussi en radiothérapie ?
Effectivement.
Mais l’alopécie n’apparaît que là où passent les rayons. Encore une fois : c’est transitoire. La grande majorité des personnes voient leurs cheveux repousser dans les 3 à 6 mois après la fin des séances.
Dans tous les cas, à l’annonce du protocole, le médecin signale au patient que le traitement est susceptible d’entraîner une alopécie.
Peut-on l’éviter ?
Porter un casque réfrigérant lors des séances de chimio limite parfois le phénomène. Le résultat varie selon les personnes et puis tout le monde ne le supporte pas. Pour l’essayer ou en bénéficier, il suffit de le demander au personnel soignant.
Comment faire sans cheveux ?
Les socio-esthéticiennes sont là pour vous conseiller et pour vous aider à appréhender au mieux cette phase où vous serez crâne nu. Et sans poils.
Choisir une perruque, redessiner sa ligne de sourcils, savoir nouer un foulard ou porter un bonnet ou un chapeau sans que ça gratte, elles sauront vous guider !
Certains établissements hospitaliers, et de nombreuses associations partout en France, proposent des soins de socio-esthétiques gratuitement.
N’hésitez pas à vous renseigner auprès de votre équipe médicale !
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