Face aux cancers, osons la vie !

Quand les résultats de l'auto-complétion sont disponibles, utilisez les flèches haut et bas pour évaluer entrer pour aller à la page désirée. Utilisateurs et utilisatrices d‘appareils tactiles, explorez en touchant ou par des gestes de balayage.

{{ config.search.suggestions }} soin de support soin de socio-esthétique perte de cheveux liée au cancer Rdv de socio-esthétique ongles fragilisés par le cancer perte de sourcils liée au cancer sport adapté au cancer perte de cils liée au cancer maquillage des cils détente et bien-être

La minute psy – « Pourquoi moi ? »

{{ config.mag.article.published }} 29 juillet 2022

{{ bookmarked ? config.sharing.bookmark.remove : config.sharing.bookmark.add }}

Sandrine a toujours eu une vie saine : elle ne fume pas, mange équilibré, fait du sport. Pourquoi ce cancer tombe sur elle ? Léonor Fasse, psychologue à Gustave Roussy, lui répond.

{{ config.mag.article.warning }}

Léonor Fasse : Pourquoi moi ? Pourquoi ce cancer ? Ce sont des questions que beaucoup de personnes malades se posent. Mais il est malheureusement très difficile de mettre en évidence une cause unique qui engendrerait la maladie. Il est donc normal de vouloir lui trouver une cause, car l’être humain déteste avoir le sentiment que la vie est absurde, sans signification. Nous cherchons donc du sens à ce qui nous arrive. Chercher une cause, c’est chercher du sens.

Certains patients croient identifier cette cause en eux-mêmes, comme si, dans une certaine mesure, ils étaient responsables de leur maladie. C’est oublier un certain nombre de facteurs associés à un risque accru de cancer. Par exemple, une consommation d’alcool ou de tabac, ou encore l’exposition à certains toxiques, comme les pesticides. Et dans ce cas-là, on peut vraiment avoir l’impression de n’avoir aucun contrôle sur cette exposition.

Le sentiment d’injustice qui accompagne l’annonce du cancer

Les personnes qui avaient jusqu’alors un mode de vie sain vont peut-être avoir un sentiment d’injustice encore plus accru. Elles vont avoir l’impression que tous leurs efforts, toute leur hygiène de vie, n’avaient servi à rien. Mais ces bonnes habitudes restent un atout pour la suite de votre prise en charge, car vous avez avec vous un bagage pour faire face à la maladie elle-même et aux effets secondaires des traitements, puisqu’on le sait, pratiquer une activité physique régulière et avoir une alimentation équilibrée, sont importants, tant sur le plan physique que moral.

Et je souhaiterais clarifier un point. Aucune personne n’œuvre continuellement pour sa santé. Nous faisons toutes et tous des petites choses qui ne sont pas extrêmement bonnes pour nous, pour notre santé au quotidien. Et par rapport à la consommation d’alcool ou de tabac par exemple, il convient de préciser que ces facteurs ne relèvent pas entièrement de choix délibérés. On parle bien d’addictions pour insister sur le fait que nous ne maîtrisons pas toujours cette consommation.

D’autre part, il n’est jamais trop tard pour modifier nos comportements. Les bénéfices seront au rendez vous. Vous pouvez diminuer, voire arrêter votre consommation d’alcool ou de tabac au fil de votre parcours de soins.

Trouver du sens à son cancer n’est pas une obligation

Ce que je vous conseille si vous êtes traversé par des interrogations comme “Pourquoi moi ?” ou “Qu’ai-je fait pour mériter cela ?”, c’est de vous interroger sur la fonction de ces interrogations et sur leur utilité. Si vous avez l’impression que trouver des réponses à ces questions, vous aide, alors pourquoi pas.

Mais si les réponses à ces interrogations engendrent trop de détresse, par exemple de la culpabilité, essayez peut-être de réfléchir à pourquoi vous vous êtes forgé ce type de questions et ce type de réponses.

Certains d’entre vous s’interrogeront peut-être plus globalement sur le sens à donner à cette expérience, sur ce qu’elle fera, peut-être, évoluer dans votre vie. Là encore, pourquoi pas. Peut-être que cette maladie va vous permettre de prendre davantage soin de vous ou de vos proches. Mais cela ne doit pas être une injonction à trouver ce type de sens. Si vous êtes dans ce mouvement, pourquoi pas, mais ne culpabilisez pas si cela ne vous traverse pas.

Et n’oubliez pas que soignants, médecins, psychologues, nous sommes là pour vous accompagner dans cette recherche de sens.

Propos recueillis par Richard Monteil

Depuis l'annonce de son cancer, Gaelle ose rien d'elle même - roseupassociation - rosemagazineLIRE AUSSI : Retrouvez le témoignage de femmes qui se sont prises à dire ou faire des choses dont elles ne s’imaginaient pas capables avant dans notre série « Depuis mon cancer, j’ose !« .

 


{{ config.mag.team }}

Richard Monteil

PlantesQuestion/Réponse

« Les huiles essentielles sont-elles sans risque quand on a un cancer ? »

Géraldine a l'habitude d'utiliser des huiles essentielles : la menthe poivrée pour les maux de tête, la camomille pour se détendre... Depuis l'annonce de son cancer, elle se demande si elle peut les utiliser sans risque. Le Dr Véronique Pelagatti, pharmacienne à l'IUCT-Oncopole (Toulouse), lui répond.

14 août 2025

Angoisse et stressConseils

La minute psy – « Comment gérer l’attente de mes résultats ? »

Louise a été diagnostiquée d'un cancer du rein. Elle est dans l'attente de résultats qui préciseront l'étendue de sa tumeur et les traitements qu'elle devra recevoir. Cette période d'incertitude l'angoisse profondément. Léonor Fasse, psychologue à Gustave Roussy, lui donne des conseils pour apprivoiser son émotion.

19 mai 2025

Relation avec les prochesQuestion/Réponse

La minute psy – « Comment faire comprendre à mes proches que je ne veux pas parler de la maladie ? »

Depuis qu'elle leur a annoncé son cancer, les amis de Kate ne lui parlent plus que de ça : où en sont ses traitements, a-t-elle des effets secondaires... Elle sait qu'ils s'inquiètent pour elle mais elle aimerait parler d'autre chose quand elle les voit. Comment leur faire comprendre sans les froisser ? Sophie Lantheaume, psychologue clinicienne de la santé à l’hôpital privé Drôme Ardèche, la conseille.

17 juin 2024

Image et estime de soiQuestion/Réponse

La minute psy – « J’ai honte d’avoir un cancer »

Louise a parfois honte d'avoir un cancer, comme si elle était atteinte d'une maladie qu'il faudrait cacher. Pourtant, elle sent bien que cela l'aiderait d'en parler, de briser ce tabou. De l'assumer, en quelque sorte. Elle se demande comment vaincre ce paradoxe. Sophie Lantheaume, psychologue clinicienne de la santé à l’hôpital privé Drôme Ardèche, la conseille.

15 avril 2024