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Chirurgie : nos conseils pour estomper sa cicatrice

Vous allez vous faire opérer et vous craignez d’être durablement marquée ? Suivez les conseils de nos experts.

Quelles précautions prendre avant une opération ?

« Si ce n’est déjà fait, arrêtez de fumer au moins deux mois avant l’opération car le tabac retarde la cicatrisation et augmente les risques d’infection et de douleur après l’intervention », recommande Françoise Soffray, chirurgien à l’hôpital privé Saint-Martin, à Pessac (Gironde).

Améliorer une cicatrice dès le bloc, c’est possible ?

« Oui, en utilisant UrgoTouch une fois la suture terminée, explique Isabelle Sarfati, chirurgien à l’Institut du sein, à Paris. Ce laser portatif agit sur la réaction inflammatoire postopératoire d’une cicatrice en augmentant localement la température. En se diffusant en profondeur dans la peau, la chaleur engendrée par ce tir de laser optimise l’organisation du réseau de fibres de collagène et améliore le résultat cicatriciel. Le tout sans douleur, car vous êtes sous anesthésie. Côté tarif, tout dépend de la longueur des cicatrices à traiter. Comptez 250 euros pour les petites ».

Et après l’opération ?

« En attendant que les points se résorbent ou que l’on ôte vos agrafes, apprivoisez votre cicatrice, explique la kinésithérapeute Marion Dubès lors des ateliers qu’elle anime à la Maison Rose, à Bordeaux. N’ayez pas peur de la regarder, c’est très important pour vous réapproprier votre corps. Si vous avez été opérée du sein, essayez de lever le bras tranquillement pour mobiliser les tissus ou ramenez vos omoplates en arrière : c’est comme un automassage. Si une croûte se forme, hydratez-la doucement avec de l’huile ou une crème cicatrisante pour qu’elle tombe toute seule et, surtout, ne l’arrachez pas ».

Masser la cicatrice : oui, mais comment ?

« Une fois la plaie sèche et bien fermée (au bout de quinze jours), mobilisez les tissus en posant votre main à plat sur la cicatrice, à même la peau ou sur votre vêtement s’il est difficile pour vous de la toucher, explique la kinésithérapeute. Faites bouger doucement la peau de droite à gauche, vers le haut, le bas, puis faites des petits ronds avec la paume de votre main, doucement, dans un sens puis dans l’autre. C’est idéal pour redonner de la souplesse, éviter les adhérences ou une fibrose des tissus. Une fois que vous maîtrisez le geste et que les tissus sont plus souples, n’hésitez pas à pétrir la peau comme de la pâte à pain, en la soulevant, sans vous faire mal. Appliquez ensuite un produit hydratant, de l’huile d’amande douce ou d’argan, du beurre de karité ou une crème réparatrice, formulée pour les peaux fragiles et apaisante, comme Cicaplast baume B5.»

« Si le massage manuel ne suffit pas pour mobiliser la cicatrice, ou en cas de cicatrice adhérente, le chirurgien pourra vous prescrire des séances d’endermologie, ajoute Jocelyne Rolland, spécialisée en rééducation postcancer du sein à Paris. Ce système de petites têtes à rouleaux ou clapets permet de soulever la cicatrice en douceur, de l’assouplir pour lui faire perdre sa raideur. »

Ma cicatrice est bizarre : quand dois-je m’inquiéter ?

« L’évolution d’une cicatrice se fait sur douze à dix-huit mois, rassure le Dr Philippe Deshayes, dermatologue à Caen. Pas instantanée, la réparation de la peau passe par une première étape inflammatoire : la zone est rouge, douloureuse, chaude. Les facteurs de croissance libérés par les plaquettes ou contenus dans la fibrine vont stimuler la réparation des tissus : le derme, qui fabrique plus de collagène, se reconstitue, et l’épiderme va le recouvrir progressivement à partir des berges de la plaie. La formation d’une croûte pouvant retarder cette évolution, utilisez un pansement micro-aéré et un produit cicatrisant pour favoriser un milieu humide qui empêche sa survenue. à partir du vingtième jour, la peau s’est reformée, mais l’épiderme et le derme sont encore fragiles. Il faut attendre encore quelques mois pour une réparation complète de la peau, mais il peut arriver que la cicatrice forme une excroissance disgracieuse, plus ou moins boursouflée, rouge et dure. On parle alors de cicatrice hypertrophique. En cause, une surproduction de collagène dans le derme. Si, passé dix-huit mois, le bourrelet ne s’est pas résorbé naturellement, on parle de cicatrice chéloïde. Ce cas peut justifier un traitement. »

Cela signifie-t-il une nouvelle opération ?

« Avant d’envisager une reprise chirurgicale de la cicatrice, un dermatologue pourra vous proposer des traitements locaux (crème à la cortisone ou injections de corticoïdes), voire deux ou trois séances de laser KTP, poursuit le Dr Deshayes. Cela permet d’éclaircir des cicatrices violacées et d’assouplir des cicatrices fibreuses, figées, même anciennes. Si la cicatrice est creuse, on pourra la combler en injectant de l’acide hyaluronique. Autre technique : la nouvelle génération de lampes LED (Light Emitting Diode), comme Medisol, qui émettent une lumière froide et ont une action anti-inflammatoire. »

Pansement ou pas ?

« Sur des cicatrices hypertrophiques, ou quand la cicatrice se trouve dans une zone de frottement (ceinture, bretelle de soutien-gorge…), on peut mettre des pansements en silicone, indique le Dr Deshayes. Ils se présentent sous forme de gel ou de petites bandes et se posent sur la cicatrice pour la comprimer. Cela permet d’atténuer la boursouflure, d’assouplir la peau et, pour les gels contenant un indice anti-UV, de la protéger du soleil. »

Réparer par la couleur

« Si, au bout de dix-huit mois, votre cicatrice a un bel aspect mais reste dépigmentée, ou au contraire hyperpigmentée, la dermopigmentation est envisageable. On implante sous la peau, à l’aide d’un dermographe et d’une aiguille stérile, un mélange de pigments organiques (en doses stériles et à usage unique) dont la teinte adaptée permet de fondre le plus naturellement possible la cicatrice dans la zone environnante, explique Maud Ravier, pionnière du maquillage permanent. »

Puis-je m’exposer au soleil ?

« Surtout pas ! L’inflammation récente et la nouvelle peau, plus fine, rendent la zone particulièrement délicate. Les rayons UV représentant un risque de pigmentation, glissez un solaire (SPF50) dans votre sac, par exemple Actinica Lotion solaire SPF 50+. C’est LA protection solaire des patients à risque : greffés, sous immunosuppresseurs, allergiques au soleil ou risquant un cancer de la peau… à appliquer toutes les deux heures si vous vous exposez, durant un an, hiver compris. Selon la localisation de la cicatrice, vous pouvez aussi opter pour un pansement occlusif ou un vêtement. »

Céline Dufranc

Retrouvez cet article dans Rose Magazine (Numéro 15, p. 123)

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