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Le Trodelvy obtient un accès précoce dans les cancers du sein hormonodépendants métastatiques

La HAS vient d’octroyer un nouvelle autorisation d’accès précoce au Trodelvy (sacituzumab govitecan). Jusqu’à présent limitée aux cancers du sein triple négatifs métastatiques, elle est élargie aux cancers du sein hormonodépendants métastatiques. On fait le point avec le Pr Saghatchian, oncologue à l’Hôpital américain de Paris.

Pouvez-vous tout d’abord nous rappeler ce qu’est le Trodelvy ?

Pr Mahasti Saghatchian : C’est une nouvelle classe de médicament appelé ADC pour antibody drug conjugate. Il s’agit d’une chimiothérapie couplée à un anticorps ciblant un marqueur présent à la surface des cellules cancéreuses, ce qui permet de la véhiculer au cœur de la tumeur. Dans le Trodelvy, l’anticorps cible Trop-2.

Ce traitement avait d’abord été testé dans les cancers du sein triple négatifs métastatiques. Pourquoi ?

Car ce sous-type de cancer du sein exprime fortement Trop-2. Par ailleurs, il est très sensible à la chimiothérapie et nous ne disposions pas d’autre option pour ces malades. Il était donc logique de commencer par les cancers triple négatifs. Mais le marqueur Trop-2 est en fait exprimé par 90% des cancers du sein. Il était donc probable qu’il fonctionne aussi dans d’autres sous-types de cancers du sein comme les hormonodépendants.

Et une étude vient de le démontrer…

En effet. L’étude TROPiCS-02 a testé l’efficacité du Trodelvy dans le cancer du sein hormonodépendant en condition métastatique, chez des femmes ayant déjà reçu au moins 2 lignes de chimiothérapie. Les résultats montrent un allongement de la survie (diminution du risque de décès de 21%, gain de 3,2 mois de survie globale, NDLR)

Ce gain n’est pas aussi important que dans les cancers du sein triple négatifs mais il est quand même statistiquement significatif en comparaison aux chimiothérapies actuelles. Le Trodelvy présente également un autre intérêt : il améliore considérablement la qualité de vie des patientes. Elles souffrent moins de douleurs et de fatigue liées à leur cancer car leurs métastases régressent. C’est un point important : il est essentiel de pouvoir proposer à ces femmes, dont l’espérance de vie est limitée, des traitements qui soulagent les symptômes de la maladie et leur permet de vivre le mieux possible.

Le Trodelvy a rencontré des problèmes d’approvisionnement. Est-ce toujours le cas ?

Non, ce n’est plus d’actualité, heureusement. Lors du lancement de ce nouveau traitement le laboratoire n’était pas en capacité d’en produire pour le monde entier mais depuis ils ont construit davantage d’usines et nous n’avons plus de problèmes pour en obtenir.

Vous disposez maintenant d’une nouvelle arme dans votre arsenal thérapeutique. Comment va-t-elle s’intégrer dans le protocole de soin ?

La HAS a autorisé le Trodelvy après au moins 2 lignes de chimiothérapie. Il vient s’ajouter au Enhertu, un autre ADC qui a obtenu en novembre de l’année dernière un accès précoce après une première ligne de traitement. Donc si on schématise, à présent, les femmes diagnostiquées d’un cancer du sein hormonodépendant métastatique pourront recevoir une chimiothérapie standard puis, le Enhertu si elle ne fonctionne plus. Le Trodelvy prendra le relai en cas d’échec des 2 précédents traitements.

Le protocole de soin s’enrichit mais il se complexifie aussi…

En effet, et cela va demander aux oncologues une phase d’apprentissage. Dans l’immédiat, il est donc possible que le Trodelvy ne soit pas proposé systématiquement par tous les oncologues. Par ailleurs, la demande d’accès précoce prend du temps : il faut se connecter à une plateforme en ligne, renseigner un dossier, il faut ensuite que la pharmacie de l’hôpital soit prête à recevoir le médicament… Toutes les structures n’ont pas forcément les moyens humains pour le faire. C’est pourquoi il est important que les femmes concernées n’hésitent pas à poser la question à leur médecin.

Ce qu’il faut retenir :

– Il est à présent possible de prescrire le Trodelvy pour le traitement du cancer du sein hormonodépendant en condition métastatique
– Pour être éligible, il faut avoir reçu au moins 2 lignes de chimiothérapie au stade métastatique
– Le Trodelvy appartient à une nouvelle classe de médicaments : les ADC (antibody drug conjugate). Il couple une chimiothérapie à un anticorps ciblant Trop-2 (un marqueur exprimé à la surface de la plupart des cellules cancéreuses) ce qui permet de la véhiculer au cœur même de la tumeur.

Propos recueillis par Emilie Groyer

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