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Le sport pour combattre la récidive du cancer

{{ config.mag.article.published }} 20 juin 2016

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Enfin la belle saison ! Le moment idéal pour renouer avec son corps. Bouger, s’aérer. Pratiquer une activité sportive. Oui, mais laquelle ?

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Qu’est-ce qui contribue à faire baisser de 50 % le risque de rechute du cancer du sein et a un impact significatif sur d’autres cancers comme celui du côlon ? Le sport ! De surcroît, il a une action efficace contre la fatigue. Logique : l’inactivité fait fondre les muscles, diminue la circulation sanguine et l’oxygénation, dérègle le sommeil, entraînant donc de la fatigue. Reconnue comme soin non médicamenteux par la Haute Autorité de santé, l’activité physique va au contraire « recharger les batteries ». En modifiant les sécrétions d’insuline et de certaines hormones, dont les œstrogènes, elle a un effet bloquant sur la prolifération des cellules cancéreuses. Il faut six mois d’exercices pour changer les paramètres biochimiques, d’où l’intérêt de commencer pendant le traitement.

Pas facile pourtant de s’y mettre lorsqu’on se sent épuisée… « Pour les sportives, on va conseiller de continuer, dans la mesure du possible, leur activité, puisque le facteur plaisir est l’un des plus motivants qui soit. Sortir de sa position de malade est un premier pas vers la réappropriation de son corps », note Thierry Bouillet, oncologue à l’hôpital Avicenne, à Bobigny (93), et cofondateur de la Cami, Sport et cancer. Pour les sédentaires, que ce soit pendant ou après les traitements, un suivi sera nécessaire avec un personnel formé.

En théorie, aucun sport n’est interdit

Avant de commencer, « un bilan complet est essentiel », indique Roland Krzentowski, médecin du sport qui lancera en septembre Mon stade, une association proposant aux patients des pratiques inspirées par le sport de haut niveau et calibrées avec des médecins. « Des analyses sanguines, et une évaluation des capacités cardiaques, respiratoires et musculaires seront effectuées au préalable », précise-t-il. En théorie, aucun sport n’est interdit. « C’est plus l’intensité de la pratique qui importe », souligne Laure Copel, cancérologue à l’Institut Curie, qui travaille avec Siel Bleu à la mise au point d’ateliers sportifs adaptés. Les contre-indications sont peu nombreuses et concernent les patients en perte d’autonomie, sujets aux insuffisances respiratoires ou atteints d’une pathologie lourde (métastases osseuses, par exemple). En cas de « gros bras », après une opération pour un cancer du sein, l’exercice est doublement conseillé : pour éviter que le bras ne s’hypertrophie ou ne perde du muscle, et pour rééduquer l’épaule.

Le bon rythme ? Trois séances par semaine, de 20 à 60 minutes, pratiquées de 55 à 75 % de sa fréquence cardiaque maximale (FCM). Plus on va aller vers des sports à dépense énergétique élevée, mieux le traitement sera vécu. Si, malgré tout, l’exercice vous rebute, sachez que toute activité qui fait battre le cœur un peu plus vite et qui permet de parler sans s’essouffler agit aussi…

Natation

La brasse est particulièrement recommandée dans les cas de cancer du sein, surtout si la chaîne ganglionnaire a été enlevée.

L’eau exerce en effet une pression sur la peau qui favorise la circulation de la lymphe et améliore l’œdème lymphatique. Évidemment, après une opération, il faut attendre la cicatrisation complète pour se jeter à l’eau, mais on peut s’y mettre même pendant une chimiothérapie. Parcourir de petites distances suffit. Et inutile d’aller jusqu’à l’essoufflement. À noter : certains produits de chimiothérapie peuvent provoquer des problèmes d’équilibre. Dans l’eau, ceux-ci disparaissent, puisqu’on est porté. On peut donc pratiquer des activités comme l’aquagym ou, tout simplement, nager, sans aucun risque !

Jogging et/ou marche rapide

Le principe est simple : marcher d’un bon pas ou courir en étant capable de parler. Les bavardes apprécieront ! Les exercices d’endurance sont parfaits pour se remettre en forme, car ils oxygènent les tissus du corps et améliorent la fonction immunitaire. Mais surtout, pratiqués en extérieur et en profitant de l’ensoleillement, ils redonnent le moral et de l’énergie. Marche, marche nordique et jogging stimulent l’appétit, diminuent les douleurs dues aux tensions musculaires et luttent contre certains effets secondaires des traitements : diarrhée, constipation, vomissements, nausées… Quand ces dernières se produisent, certains médecins conseillent même de marcher une demi-heure. Ça aide à les faire passer en douceur.

Stand up paddle

C’est le sport tendance de la saison ! Le principe : on pagaie debout sur une grosse planche de surf appelée la SUP. Avec ses 3 mètres de long, elle est hyperstable. Pour les débutantes, on commence sur une eau lisse, sur un lac, par exemple, ou un bras de mer abrité, et on peut immédiatement partir en balade. Avec l’expérience, la confiance venant, on pourra s’attaquer à plus de vagues. En attendant, on y va tranquille et à son rythme. Cette discipline est excellente pour le cœur et pour développer et renforcer le haut du corps : épaules, bras, dos, poitrine et abdos… Pagayer ainsi, ne serait-ce que trente minutes par jour, suffit pour harmoniser sa silhouette et se sentir bien dans sa tête. Le tout en osmose totale avec la nature.

Aviron

Excellent pour le cœur ! Mais c’est surtout un sport complet qui fait travailler tous les muscles en souplesse : dos, épaules, bras, fessiers, cuisses, abdos. Non traumatisant, et très efficace pour la ligne : en ramant, on perd jusqu’à 500 calories par heure ! Pendant que le corps se sculpte, on ne pense à rien d’autre qu’à l’eau qui file sous le bateau et, bien sûr, à coordonner ses mouvements avec sa ou ses partenaires… Initiative originale, à Cannes-Mandelieu, des rameuses du club d’aviron ont lancé Les Ladies du rowing. Une fois par semaine, elles font équipe avec des femmes atteintes d’un cancer du sein, en traitement ou en rémission, pour ramer ensemble et échanger.

Taï-Chi

Idéal pour se réconcilier en douceur avec son corps. Sans même y penser, on se tonifie, ce qui améliore la fonction immunitaire. Impeccable aussi pour renforcer les muscles de la ceinture abdominale, qu’on a tendance à perdre. Il permet aussi de travailler sa posture. Pour celles qui ont subi une ablation du sein et qui, à cause de la douleur, contractent leur muscle, donnant lieu souvent à une asymétrie posturale, c’est à conseiller ! En effet, une mauvaise posture peut bloquer la circulation sanguine et lymphatique. Le tai-chi aide à respirer profondément, diminue l’anxiété, favorise le lâcher prise et améliore le sommeil. Exit le stress post-traitement !

Escalade

Les sports en binôme sont très bons pour le moral, parce qu’ils créent du lien et une saine émulation. Grimper amène à se dépasser, à regagner une estime de soi… sous les encouragements de sa ou son partenaire. La gestuelle est esthétique, les risques de blessures minimes si tant est que vous passiez en second (donc que vous soyez assurée par le haut). Comme les falaises sont situées dans des lieux splendides, en pleine nature, on en prend souvent plein la vue. Avec à la clé une bonne montée cardiaque à chaque mouvement un peu délicat, ce qui ne peut que rebooster l’organisme. À chacun son Everest* organise des sessions encadrées.

Patricia Oudi


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